RIEN DE CE QUI NE TOUCHE À RIEN NE M'EST TOTALEMENT ÉTRANGER
(Ignominies sans nom, digressions diverses, diatribes haineuses et toutes sortes d'excellentes raisons pour regretter d'avoir un jour appris à lire)

mardi 20 octobre 2009

Girls, Girls, Girls...







And all I really want is girls... PAM PAM PAMPAMPAMPAM (the Beastie Boys)



Encore un post machiste et outrageusement hétérosexuel pour tous les jeunes à la sexualité naissante qui nous lisent. Je sais que vous êtes nombreux et que vous attendez, avec une douloureuse et turgescente impatience, des réponses à toutes les questions sur la transformation brutale, hirsute et riche en séborrhée de votre corps ! Réponses que nous nous engageons fermement et courageusement à ne pas vous fournir et ce avec la dernière des énergies ! Ne me remerciez pas, c'est bien naturel...
Car, quand Denis laisse parler sa sensualité brûlante et rauque comme un râle de plaisir trop longtemps contenu, comme un soupir torride sur une nuque en fièvre, ça donne ceci... Et on se tait ! D'abord, parce qu'il est très difficile de parler avec la langue pendant de 20 centimètres hors de la bouche et, ensuite, parce que la douce langueur qui nous étreint nous tétanise et nous ravale au rang d'animal, pauvre jouet de nos sens exacerbés. Ce qui est, certes, une sensation, agréable mais un peu embarrassante... Surtout quand votre compagne passe derrière votre dos en ronronnant : "qu'est-ce que tu regardes mon minou ?". Le lâche "des trucs de mecs, tu peux pas comprendre !" que vous lui assénez comme un uppercut mérité à son révoltant manque de féminité ne vous soulagera, hélas, que quelques infimes secondes. Sale phallocrate que vous êtes !
Quoi qu'il en soit, j'ai toujours trouvé que l'ermite d'Eghezée, ne dessinait pas assez les femmes...
(Qui a dit qu'il ne dessinait pas assez tout court ? Hmmm ? Non, écoutez, c'est gentil mais bon... C'est moi qui affronte la fureur divine après. Qui se débrouille avec les déluges de feu, les cataclysmes et tout ça... C'est bibi ! Alors vos réflexions, hein vous les gardez pour vous !)
Je disais donc que peu d'auteurs arrivent à ce degré d'érotisme troublant, à cette perfection du rendu d'une courbe, à cette plénitude de la restitution du galbe...
Tiens, c'est amusant, je m'aperçois que je disais exactement la même chose de la façon dont il dessinait les chevaux...

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