lundi 29 novembre 2010
Pom Pom Pom... Ici Bruxelles, la voix de Belges libres !
vendredi 26 novembre 2010
mercredi 10 novembre 2010
Châteaux en Espagne et castles in the air (or a bloody swamp, it may vary)
mardi 26 octobre 2010
Ite Missa Est ?
mardi 19 octobre 2010
FABULA ACTA EST !
Et bien pas du tout ! J'ai entendu les hommes politiques francophones à la radio et ils en veulent encore ! Pas dégoutés qu’ils sont. Non, non ! Parle, parle encore, ô maître au regard acéré de batracien, s’apprêtant à déployer sa langue de Vondel pour gober cette bourdonnante mouche francophone qui volète, affolée, autour de sa belle tête de Néron de Mortsel.
Dès lors, on est en droit de se poser la question. LA question, la seule, l’existentielle ! Un belge gagnera-t-il Secret Story ?...
Ah non, au temps pour moi. C’est pas celle-là, je m’emmêle dans mes fiches… Ah voilà ! Alors… Les hommes politiques francophones sont-ils vraiment de gros nuls ou au contraire d'insondables machiavels ?
A les entendre, on est en droit de s’interroger : pas de plan B (pas de plan A, non plus remarquez...), pas de projet (si ce n'est ne rien demander pour ne pas vexer Bart. Avec le caractère qu'il a, vous comprenez...).
N'ont-ils donc rien à dire ? Pas tout à fait. Le débat de ces visionnaires a néanmoins permis d’apprendre que Junior (celui qui a un nom de roi mage, comme papa… Melchior Wathelet, c’est ça ! ) ne sait pas qu'il faut l'imparfait après "si" et que la scission du pays c'est mal parce que "ça va coûter cher". Bien…
On sait aussi, désormais, que la Belgique c'est bien parce que ça leur permet de voyager et de rencontrer plein de gens qui sont ravis d'apprendre que la Belgique existe. Je caricature à peine...Tant de vacuité bienheureuse semble impossible. Il doit bien y avoir quelque chose derrière... Non ?
Je me suis ouvert de ma perplexité à un expert. « Qu’ils retournent en Corée du Nord, ils avaient l’air de bien s’entendre là-bas », m’a soufflé sa majesté Philippe Genion, tout prêt à avantageusement remplacer Albert II, dès qu’il aura fui le pays. En fait, je le soupçonne de vouloir uniquement faire main basse sur les chapeaux de Fabiola mais le débat n’est pas là… Bref, notre vénérée Reine Mère fait ici allusion à un remarquable reportage sur une mission officielle d’un groupe de « haut niveau » dans cette riante contrée, reportage qui avait fait scandale à l’époque. Je dis « haut niveau » mais ça se comprend à l’aune belge. Ah, ben oui, tout est relatif ! On a su rester modeste, quoi…
Cette intéressante réflexion expliquerait la déconcertante approche des pieds nickelés de la politique belge. Ce serait donc là qu'ils ont appris à manier si habilement la langue de bois en plomb, petit doigt sur la couture du pantalon, appareil génital au repos... Ah, le Pays du Matin Calme... si calme que les gens ne prennent même plus la peine de se réveiller... Il y a une certes là une analogie troublante.
Pourtant, ils auraient pu s’y attendre au psychodrame ! Tout était cousu de fil blanc ! Reprenons le fil des événements. Comme d’habitude, Bart nous a fait un caprice. "Je rends mon rapport dimanche à 17 heures et je veux une réponse lundi 12 heures!" Na ! Et personne ne dit rien ! OK, Bart ! Bien sûr, Bart ! C'est toi qui vois, Bart !
Enfin, je vous demande un peu… Un dimanche ! Alors que tout est fermé ! C’est pas sérieux… Eh bien, pas un pour remettre le caractériel à sa place ! Moi, ça n’aurait pas traîné. Deux claques et au coin, oui !
Au lieu de ça, Bart fait son enfant martyr et tous (TOUS !) ses petits camarades d’Outre Waterloo jouent les vierges outragées, histoire de ne pas passer pour de mauvais Flamands aux yeux de Mère Flandre, très sourcilleuse sur le sujet.
Pourtant ça s’annonçait bien. Jowelle avait vu le grand homme début d’après-midi. Elle l’avait trouvé bien, oui… Serein, même… Pauvre Jowelle ! Et les curés verts tout confiants dans leur parti frère Groen… Tous nationalistes sauf Groen… Groen nous a dit que… Jamais sans mon Groen… Et moi mon Groen il me tient chaud la nuit… Et mon Groen ci et mon Groen ça… Ils ont bonne mine maintenant… Jean-Mimi est désespéré et songe à retourner à l’état sauvage. Rebelle et solitaire ! Comme quand il s’est présenté à Mr. ULB « pour le fun, quoi ! Pas pour gagner, non !» ou comme quand il a fumé un pétard (oui mais un gros ! Un quatre feuilles ! ), en écoutant Pink Floyd ! Rock’n’Roll ! Bon heureusement, depuis, il a fait son retour à Dieu mais à l’époque, il frisait la maison de correction ! Quel punk, ce Jean-Mimi !
Les géniaux stratèges francophones sont tombés à pieds joints dans le piège NVA et passent maintenant aux yeux des Flamands pour des jean-foutre, des machiavels au petit pied n’ayant même pas pris la peine de lire le beau rapport de ce bon Bart. Voire, pire encore, déterminés depuis le début à torpiller tous les efforts de Saint Bart.
Heureusement, « Popaul magnétisme animal » a compris lui. Vite, il contre-attaque sans même prendre la peine de se raser ! Quoi ? Ah… Il est toujours comme ça ! C’est un style ? D’accord… Donc Popaul, le nouveau pin up boy du socialisme chic - un peu comme Ségolène Royal avec des poils, quoi- … Popaul, dis-je, découvre tout à coup que le rapport de Bart c’est 90% de la note D’Elio. Quel sale copieur ce Bart, sous ces airs de bon élève, vaguement fayot, il fait rien qu’à piquer les idées d’Elio. Elio c’est le grand tout voûté, qui ressemble à étudiant boursier dépressif, humble mais dur à la tache.
L’ennui, c’est que, en déclarant ça deux jours plus tard, Popaul donne l’impression de n’avoir effectivement pas lu tout de suite le rapport de Bart… Enfin, ça c’est accessoire, c’était le week end, il décompressait avec ses potes… Normal. Non, ce qui est vraiment étonnant c’est qu’un peu auparavant, le même Popaul avait déclaré que le rapport de Bart, c’était d’un coup 80% du programme de la NVA. Donc, suivez-moi bien, c’est là que ça se complique, à l’aide d’une simple règle de trois, on peut logiquement déduire que le programme du PS est à 72% identique à celui de la NVA de Bart et Jan « Miam Miam » Jambon (c’est difficile à prononcer et ça sonne un peu comme cette onomatopée roborative et enfantine, donc je l’appelle Miam Miam et si ça ne vous plaît pas, écrivez à Popaul !).
Tout cela fait un peu désordre… Ca fait même un peu peur, dirais-je… Fabula acta Est ? Plutôt Alea jacta est...
©Nihoul2010
dimanche 10 octobre 2010
AUTOPROMO !
vendredi 17 septembre 2010
Un vibrant message d'amour... avec la langue !
lundi 13 septembre 2010
jeudi 29 juillet 2010
LA CRITIQUE EST UNANIME !
lundi 19 juillet 2010
WHEN THE GOING GETS TOUGH…
The tough gets going... En ces temps compliqués et peu source de rires et d'amusement, l'économiste et capitaine d'industrie, qui sommeille profondément en chacun de nous, ne manquera pas de méditer cette vieille maxime capitaliste : "recentrons-nous sur le core business" (et, en général, il ajoute entre ses dents, de façon à peine audible : ... et délocalisons dans un pays où la travailleuse est flexible, au taux de syndicalisation inversement proportionnel à la pilosité pubienne, courageuse et pas regardante sur les heures supplémentaires quand il faut montrer sa gratitude au patron).
Oui ! C'est indubitable : "il est venu le temps des femmes à poil", comme le chantait très justement le rugueux organe de Garou dans le non moins irritant Notre Dame de Paris. Amen ! Et, or donc, à l'instar de nos concurrents, nous miserons donc tout sur les classiques indémodables qui ont fait leur preuve, comme... comme la Bible, tiens ! Cap sur Jésus, toute !
J'ai dit : "la Bible" comme j'aurais dit Le Petit Livre Rouge, Le Coran, Mein Kampf ou Ilsa, chienne du Sheik... En fait, je pensais aux parangons de sapience en général. Aux phares de la pensée obscurantiste de leurs auteurs réels ou putatifs ! Aux textes fondateurs de tout grammage et de toute qualité de papier ! Aux livres-pierres angulaires de la condition humaine dans ce qu'elle a de plus pavlovien et glauque !
Car tous ces manuscrits sacrés présentent la même particularité, qui permet de les ranger sans hésitation dans la catégorie reine : "Tout le monde en cause mais personne ne l'a lu" !
Un club très sélect, un carré VIP barré d'un ruban jaune "police line don't cross" où l'écho de voix avinées depuis longtemps disparues résonne encore dans le silence ouaté et l'odeur de cendrier froid. Un panthéon dont la seule évocation des membres fait frémir le philosophe le plus amidonné et blanchi sous les rails de coke.
Faites le test ! Prononcez à l'emporte-pièce et d'une voix de stentor n'acceptant pas la remise en question, un de ces célèbres aphorismes lourd de sens et riche en matière grise décomposée. D'un geste ample et nonchalant, balayez les arguments adverses avec un mépris de bon aloi. Commencez invariablement vos phrases par "Dieu a dit…", "Selon Marx..." ou encore "Allah akbar !".
Ca calme tout de suite le contradicteur, hein ? C'est qui le boss, maintenant ? Ah, il la ramène moins l'intello, hein ? Battu sur son propre terrain dialectique qu'il est ! Vous voilà triomphant et seul maître du bistrot après le barman. Le cuistre contradicteur se retire la queue basse vers d'anonymes et capiteuses toilettes pour y remâcher sa défaite, parmi les effluves intimes odorants et réconfortants.
Pour plus d'efficacité, veillez à mélanger et multiplier les citations péremptoires. J'ai vu plus d'un polémiste de renom rester coi face à un simple mais sibyllin : "L'opium est la religion du peuple". L'effet est encore plus saisissant si votre interlocuteur est un ex-membre du parti communiste chinois récemment converti au christianisme. D'accord, c'est rare mais on ne sait jamais. Je préfère vous préparer à toute éventualité...
Après cette joute verbale épique, à vous les créatures du troquet ! Elles boiront désormais vos paroles, vous mangeront dans la main et concrétiseront, sous vos yeux émerveillés, bien d'autres expressions imagées et rigolotes dont vous n'avez jamais osé rêver. Oui, ami converti, vous pourrez les soûler et les contraindre aux pires extrémités sexuelles par la seul force de votre logorrhée et sans avoir recours à vos habituels expédients et subterfuges, tels que : coups, armes de poing ou drogue du viol. Gâtés que vous êtes !
Tout ça pour dire que le volume trois des aventures époustouflantes et pénétrantes du Commando Torquemada sera non seulement une référence spirituelle MAIS AUSSI (« et surtout ! » m'exhorte mon sémillant éditeur, Thierry Tinlot) un succès de librairie. Pour garantir (comme si besoin en était !) le succès de l'entreprise, Xavier s'est personnellement engagé à dédicacer en tenue de catcheur mexicain et à effectuer une prise de soumission à tout fan désireux de perdre l'usage de son bras droit. Les admiratrices féminines, encore trop rares hélas, auront droit à un suçon dans le cou ou sous le sein gauche sur simple présentation de la preuve d'achat.
Chers petits enfants, voici l'histoire vraie du plus grand mystère de l'univers... Tout ce qui est essentiel pour briller en société ou au café des sports est contenu dans ce livre (et ses prédécesseurs). Pour une fois dans votre vie, faites quelque chose pour vous, votre ascension professionnelle, votre réussite sociale et votre élévation spirituelle. Vous saurez que le moment est venu de sortir votre portefeuille quand vous entendrez teinter le tiroir-caisse, comme ceci… Et maintenant commençons… En tout cas les deux premières pages... Avec des textes, cette fois.
©Nihoul-Lemmens-Audie2010
lundi 28 juin 2010
ADIOS AMIGOS !
jeudi 17 juin 2010
REQUIEM POUR UN CON…
La Belgique francophone se réveille avec une gueule de bois en plomb. Un vrai lendemain de veille, sans même avoir fait la fête. Chronique d'une branlée annoncée...
Il fait gris... Sur les écrans de télévision, devant un océan de drapeaux arborant le célèbre « caniche-noir-faisant-le-beau-sur-fond-jaune », un petit homme replet savoure sa victoire. Celle de la Flandre inconsolable qui conserve, à tout jamais, un goût de boue des tranchées de l'Yser au fond de la gorge. La Flandre assiégée, engoncée dans ses fantasmes de persécution et sa paranoïa… La Flandre, citadelle de vertu, assiégée sans fin par les forces maléfiques de la Francophonie et du clientélisme social réunies. La Flandre qui, depuis des décennies, rumine sa rancœur contre les Fransquillons honnis, feignant d'oublier que c'est sa propre bourgeoisie qui l'a oppressée en lui imposant le Français, langue des gens chics et bien nantis, même sur son sol sacré.
Dans son grand lavage de cerveau collectif, Mère Flandre oublie que, pas plus qu'elle la Wallonie ne le parlait, cet idiome latin détesté. Mais, accommodant et bon con, le Wallon s'est adapté à la langue des maîtres économiques du pays, lui…
Et il a bonne mine, maintenant, le Wallon avec son drapeau tricolore qui pend tristement, en pleine débandade. Cocu magnifique, sa femme se barre avec les meubles après avoir vidé les comptes en banque. Il a supplié, quémandé : « laisse-moi au moins un lien avec Bruxelles ! ». Onbespreekbaar ! Non négociable ! AVV-VVK. Tout pour la Flandre, la Flandre pour Elvis… Enfin, Will Tura.
Il n'a plus rien. Il ne comprend pas… Il a pourtant cédé sur tout. Il a abandonné Louvain, les Francophones de Flandre, les Fourons, le recensement, la fixation de cette maudite frontière linguistique… Il a payé et repayé et repayé encore les facilités linguistiques. Tout ça pour quoi ? Par peur de se retrouver belge tout seul. De devoir assumer ce qu'il est… Et il ne s'aime pas, le Belge. Il se sent nul, incapable, bon à rien. Elle le lui a tant répété sa Flamande, qu'il en est convaincu.
Qui pourrait vouloir de lui ? La belle Marianne ? Il n'y croit pas… Ca fait des années qu'elle multiplie les signaux contradictoires. Un jour je te lance des œillades enfiévrées, l'autre je te griffe et je t'arrache le cœur. Elle aussi va le rejeter, cruelle et inconstante comme elle est.
Par-dessus la frontière qui n'aura bientôt plus rien de linguistique, il regarde vers le Nord de… Oui, de quoi au fait ? Comment doit-il dire maintenant ? Territoire ? Réserve ? Bantoustan ? Et le Francophone, qui a su rassembler ses maigres capacités intellectuelles de chômeur congénital pour apprendre l'anglais, entend la voix du grand Winston : « Ce n'est pas la fin, ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais c'est, peut-être, la fin du commencement… ».
On devrait toujours écouter les Britanniques se dit-il tristement. Que faire ? Vite, changer de nom ! A mort Jean Dupont ! Leve Jan Vandenbrug ! Ca devrait les décontenancer suffisamment longtemps pour qu'il puisse creuser un tunnel jusqu'à Maubeuge. Le temps que la taal politie (police de la langue) ait flairé le fransquillon qui se cache en lui, il aura largement eu le temps de demander l'asile patronymique à un pays de lait et de miel... comme l'Afghanistan, par exemple. On lui en a tant vanté la qualité des infrastructures routières… Ca ne peut pas être pire qu'ici… Il ne parle pas Néerlandais au moins en Afghanistan ? Si ?...
Il emmènera avec lui son cher cancer, qu'il n'a pas osé laisser à Bart et ses sbires. Le programme électoral de la NVA ne prévoit rien pour lui. Normal, son volet économique et social est strictement à l'usage du Nouveau Flamand : le surélecteur ! En gros : un homme, de constitution... robuste, qui n'a pas de temps à perdre avec des maladies exotiques qui ne sauraient toucher quelqu'un capable de prononcer correctement "schild en vriend".
België barst ! La Belgique est morte ! Ce que nous faisons nous mêmes, nous le faisons mieux ! Etc... etc… Le nationalisme flamand est un concept déterministe et nietzschéen : le ridicule ne me tue pas mais me rend plus fort… Ainsi parlait la NVA.
Il faut fuir. Il empoigne sa pelle. Sa fidèle pelle en bon acier wallon, forgée par les mains d'or des métallos carolorégiens, travaillant au rythme de Bernard Lavilliers. Mais ?... Qu'est-ce ? Trahison ! Là, sur le fer… En lettres minuscules, « made in Kâfiristân ». Tout fout le camp… Pleurant son pays perdu, le Wallon creuse sans se retourner, à travers friches industrielles et puits de mines désaffectés.
« Sois sage, ma douleur », console-t-il la tumeur palpitante qui lui ronge les entrailles. Piochant toujours plus profond son chemin vers l'exil intérieur, il se rappelle alors les mots d'un autre grand Anglais : l'eurodéputé serpillèrophobe britannique Nigel Farrage. « Belgium is a non country. » La Belgique n'est pas un pays, c'est un mirage, un label, un slogan commercial sur une affiche oubliée qui part en lambeaux.
On devrait toujours écouter les Britanniques…
Copyright Nihoul 2010
mardi 8 juin 2010
Dans la série une belle page... Une belle page !
lundi 24 mai 2010
Interviews croisées : Philippe Genion, Philippe Nihoul, Titine et Raoul Baraky
dimanche 25 avril 2010
jeudi 22 avril 2010
Laaaaaaaaaaaaaaaaaapin !
C'est fort drôle, sans prétention et bien "belge" ! Si tu veux en savoir plus, jeune lecteur avide de sensations fortes et d'écrits sulfureux et méphitiques, il y a un groupe sur Facebook sur le bouquin, dont le titre est le même que celui du livre : COMMENT PARLER LE BELGE (et le comprendre, ce qui est moins simple).
Selon la fomule consacrée, la (reine) mère et le bébé se portent bien.
Ah oui ! C'est aux Editions POINTS. En vente dans toutes les bonnes librairies ainsi que sur le net (fnac.com, amazon etc). Vous devez l'acheter ou je ferme ce blog définitivement.
Ah Ah Ah ! Non peut-être ?...
mercredi 14 avril 2010
Snuff 1, clap 49 !
Ca part très, très fort !
mercredi 7 avril 2010
Snuff version 48 et dernière ?
dimanche 4 avril 2010
En route, vers de nouvelles aventures...
vendredi 2 avril 2010
Avec de vrais morceaux de Chastity Blaze !
jeudi 1 avril 2010
Promenade digestive dans la lumière divine…
Parfois, on se demande où vous avez la tête quand même… Il suffit que Monseigneur André-Mutien ou André-Joseph (ça dépend de son humeur…) Léonard (ça, ça ne bouge jamais ! Curieux…) aille prendre l'air avec quelques amis intégristes et paf !... on lui cherche des poux. C'est injuste !
En ce jour du Seigneur, notre cardinal-évêque-pince sans rire à patronymie variable participait à une promenade digestive avec des amis qu'il venait de recevoir à dîner dans sa nouvelle maison de Cureghem. Ben oui… Mutien-Joseph a dû quitter Namur et il s'ennuie, là-bas, à Malines où il ne connaît personne. En plus, il ne parle pas la langue…
Alors, il a cassé son tronc des pauvres et s'est offert une petite maison dans ce quartier… euh… pittoresque d'Anderlecht. Notez que vu le peu de voisins cathos qu'il a, on lui fout une paix royale à André-Léonard… Il peut excommunier à tour de bras, les voisins mouftent pas.
En même temps, il s'est dit qu'il profiterait de son temps libre pour ré-évangéliser tout ça… Mais là, à mon avis, là il perd son temps… Car qu'à donc encore à offrir l'église catholique qui motiverait qu'on risque une fatwa pour la rejoindre ? Pas de vierges dans l'au-delà, des églises vides qu'on ne visite qu'aux enterrements, communions ou mariages… Autant dire des alibis, surtout prétexte à se bourrer la gueule !
Parce qu'on ne rigole pas avec les apostats, chez les Barbus ! A la moindre tentative d'évasion, hop ! On sort le caméscope, les couteaux de cuisine, on appelle le fiston qui passe son CAP de boucher et COUIC ! C'est dans la boîte… Y a plus qu'à balancer sur internet pour l'édification des mécréants ! C'est un peu radical mais ça maintient le moral des troupes. Et puis, ça leur ôte l'envie d'aller vérifier la virginité de Marie, la mystérieuse et très velue Sainte Trinité cachée sous la longue barbe de dieu (le nôtre enfin… le vôtre ! Le vrai ! Le blanc quoi !) ou bien ce qui se cache sous les jupes de Vénus ou encore de compter les bourrelets de Bouddha…
Evidemment, ça le fait bisquer Mutien-Joseph ! Il en bave d'envie de voir toute cette belle foi sauvage et sans concession. Et il se surprend à regretter le bon temps de l'Inquisition, des bûchers, des croisades… Parce qu'il sait qu'en matière de religion, c'est le plus barbare et le plus fanatique qui gagne toujours. La preuve ? Quand les Croisés de Godefroy ont enfin pris cette « saloperie de putain de ville de youtres bourrée d'infidèles » (c'est un peu cru, je sais, mais je ne fait que citer Godefroy, l'autoproclamé Avoué du Saint Sépulcre), les braves guerriers francs ont joyeusement égorgé tout ce qui ne portait pas de croix ou était un peu trop basané à leur goût. « Les cavaliers avaient du sang jusqu'aux étriers », s'émerveillait un chroniqueur de l'époque. Aaaah, Dieu savait reconnaître les siens et appréciait la belle ouvrage en ce temps-là…
Cet excès d'enthousiasme, bien pardonnable, a conduit à quelques méprises regrettables qui ont amené à l'assassinat de quelques centaines de chrétiens arméniens, syriens, grecs… Mais bon, a-t-on idée aussi de ressembler à des Arabes et s'habiller comme des Juifs ?
Quel spectacle touchant que la foi naïve et primitive de ces rudes gaillards aux yeux clairs et à la barbe fleurie. On ne réfléchissait pas en ce temps-là ! Non, madame ! On croyait ! Et le monde tournait plus rond, comme un bon vieux 33 tours sur son axe. Exactement ! Car, à l'époque, la terre était plate ! Elle faisait ce que Rome disait, la terre ! Et elle ne la ramenait pas !
Tout aurait pu continuer comme ça et on serait encore les maîtres du monde mais non, on a commencé à mollir. Plutôt que de joyeusement frapper d'estoc et de taille dans la masse grouillante et indistincte de l'infidèle ou de l'hérétique, le défenseur du monde chrétien s'est mis à se poser des questions du genre « De quel droit ? Pourquoi ? Et Dieu dans tout ça ? ». Et ça c'est franchement mauvais signe pour la survie d'une civilisation. Une civilisation qui réfléchit sur son droit légitime à étriper son voisin et à violer sa femme et manger son troupeau (voire l'inverse) est une civilisation qui doute. Et une civilisation qui doute est une civilisation qui ne va pas bien…
Oh, tout ça ne s'est pas fait en une fois, non… Ca a pris des siècles. Vitesse et religion ne se marient pas bien, comprenez-vous... Mais les Musulmans qui, à l'époque, étaient beaucoup plus avancés et civilisés que nous, ça leur a donné matière à penser cette prise de Jérusalem. Ils se sont dits : « Ah, c'est comme ça ! On arrête tout ! ». Et ils ont respiré un grand coup et se sont retenus d'évoluer. Evidemment, tout à leur joie ces crétins de chrétiens n'ont rien vu et ils ont rejoint, dépassé et laissé sur place les Musulmans qui rigolaient bien de la bonne farce qu'ils étaient en terrain de leur jouer à ces Roumis mangeurs de cochon ! Et ils leur faisaient des doigts d'honneur ! Et ils insultaient leur pauvre mère, bien planqués dans leur Moyen Age. Puis, un jour, quand ils ont considéré que plus de retard, ce serait franchement exagéré et même un peu dangereux pour la santé mentale du croyant de base, ils sont repartis en djihad (c'est comme ça qu'on appelle les croisades chez les Musulmans). Et qui a été bien surpris ? C'est les Occidentaux qui, pour la plupart n'étaient plus chrétiens ou alors sans le savoir.
Bien sûr, Jean-Paul (II) et, après lui, Benoît (XVI) ont bien essayé de redresser la barre du vaisseau de saint Pierre mais… trop tard ! Alors, je trouve ça plutôt émouvant de voir Mgr. Léonard s'exprimer sur l'avortement, c'est un peu comme écouter Fernandel sur un vieux 78 tours retrouvé dans le grenier, un dimanche de pluie… Je vous laisse le choix de la chanson…
Il est donc particulièrement mesquin ou grotesque de s'offusquer de le voir participer à cette marche. Il est CA-THO-LI-QUE ! Vous vous souvenez ? L'infaillibilité pontificale, la vraie foi révélée, la Vierge Marie, tout ça... Le pauvre ne peut pas faire autrement ! Sinon, il se coupe des laiderons hystériques et des lobotomisés qui sont le cœur de cible de l'église catholique !
Et ce ne sont pas les boy scouts hypocrites qui pleurent sur une « église-rétrograde-coupée-de la-société-réelle » qui y changeront quoi que ce soit. C'est exaspérant à la fin cette tendance à avoir un pied dehors, un pied dedans… Les avantages et pas les inconvénients… Le fromage et le dessert… La faucille et le goupillon.
Toute religion est la vérité ! Elles le proclament toutes ! C'est dans le cahier de charges... On ne choisit pas à la carte comme au resto ! Non, non ! Tu prends tout en bloc ou tu te casses ! Ceux qui n'adhèrent pas au dogme sont, au mieux, des pauvres créatures égarées à ramener dans le troupeau du seigneur (chrétiens pseudo-modernes), soit des mécréants à éradiquer de toute urgence (chrétien tendance moyen âge ou Islam).
Ceux qui parlent de religion d'amour et de paix sont des gogos ou des escrocs. Je ne leur achèterais pas une voiture d'occasion...
La religion n'a pas vocation à être tolérante. J-C, le fils favori, celui qui a réussi dans la vie, l'a bien dit « je suis l'Alpha et l'Omega, le début et la fin... ». Traduction libre : « pas la peine d'aller voir ailleurs et de vous fatiguer les boyaux de la tête à réfléchir. Faites ce que je dis et ça va rouler. Confiance, les gars ! ». D'autant qu'il avait ajouté : « Et ceux qui sont pas contents, c'est le même prix ! » mais, ce passage a été expurgé par ses exégètes, pour des raisons demeurées obscures.
On ne transige pas avec la religion. Elle est comme un pitbull. Alors, si vous aimez ça, ne mettez pas les autres en danger et gardez-la chez vous. Dans la sphère publique, elle doit être tenue en laisse très courte avec une muselière ! Sans ça, elle nous sautera à la gueule tôt ou tard...
Ah oui, j'oubliais : je ne dois pas stigmatiser, je ne dois pas stigmatiser, je ne dois pas stigmatiser….
©Nihoul2010
©Lindingre, Nihoul, Audie2010
mardi 23 mars 2010
E PLURIBUS UNUM !
Elio (Di Rupo, président du PS belge francophone) a fort à faire. Son copain Claude(Eerdekens, bourgmestre de droit divin d’Andenne) est très colère parce que le ministre Henry, ne veut pas d’un beau centre de distribution dans sa commune à lui tout seul. Petit con, va !
Résultat, Delhaize (chaîne de magasins belge) va aller le mettre ailleurs ! Là où les mots : « travail », « argent » et « aménagement du territoire à l’exclusif profit des forces entrepreneuriales » gardent tout leur sens. En Flandre ! Région éclairée, pour qui un superbe cube de béton avec une noria de camions charriant jour et nuit des cageots de légumes, reste le summum du symbole de la réussite sociale et du développement durable.
Embêté qu’il est Elio… Embêté. D’un côté, ça lui fait plutôt plaisir de voir ses morveux verts (normal pour de la morve…) s’en prendre plein la tête. Faut le comprendre, ça le change un peu cet homme-là…
D’un autre côté, ces chamailleries de cour d’école, ça fait désordre au sein du rassemblement des forces progressives … Ah non, progressistes ! C’est le rock chiant, poussif et interminable des années 70 qu’on appelait progressif… D’où mon erreur.
Alors, Elio s’est fendu d’un jugement salomonesque renvoyant les garnements dos à dos. Enfin, seulement si on ne sait pas lire entre les lignes. Car qu’a dit exactement Elio ? Décortiquons…
« Je connais bien le ministre Henry ….» -C’est la moindre des choses dans une coalition me direz-vous. Eh bien non, non, faut pas croire. Elio ne connaît pas tous les ministres, il y en a tant…- « Il travaille et fait de son mieux » - Alors là ! Si c’est pas du persiflage de compétition !… C’est à peine s’il n’ajoute pas : «… le pauvre mais, hélas, il est si limité… ». Géant ! A mettre en regard du cultissime : « Je n’aime pas dire du mal des gens mais, effectivement, elle est gentille ! »
Pour les étrangers qui nous lisent, il faut savoir que Philippe Henry (ministre écolo de l’aménagement du territoire) fait rien qu’à embêter le PS en ergotant sur tous ces beaux projets pharaoniques de centres commerciaux qui fleurissent en Wallonie. C’est dingue plus on est pauvre, plus on nous fourgue des « malls » à l’américaine… Paradoxal ? Pas tant que ça…
Réfléchissez un peu, voyons ! Beaucoup de pauvres avec peu de moyens c’est mieux qu’un tout petit peu de riches avec beaucoup de sous… Parce que, de toute façon, vous croyez que les riches vont se mêler aux pauvres pour faire leurs achats ? Non mais… Et le standing alors ?
Tandis que les pauvres, ils se retrouvent entre eux et ils papotent gentiment en contractant quelques crédits à la consommation à taux usuraire. Ca ne mange pas de pain et ça fait marcher le commerce. Et puis, pendant ce temps-là au moins, ils se tiennent tranquilles en périphérie et ne vont pas foutre le bordel en ville.
En plus, tous ces centres bien achalandés, ça donne envie… Donc, suivez-moi bien, plus de centres commerciaux = plus de vols à l’étalage, voire de holdups (avec un peu de chance, bien sûr, mais si on n’est pas un peu aidé…). Donc, plus de policiers ! Donc, plus de moyens pour la municipalité et plus de sous pour les garagistes qui réparent les voitures qui font PIMPON et pour les maréchaux ferrants qui ferrent les chevaux des policiers et pour les jardiniers qui ramassent le crottin des chevaux des policiers qui sont venus disperser la manifestation du personnel du centre commercial en grève contre la délocalisation prochaine du site vers l’Ouzbékistan, pays en plein essor sous l’action conjuguée d’une maffia locale particulièrement ingénieuse, d’une guérilla islamiste friande d’armes dernier cri et de compagnies pétrolières émoustillées par la découverte de nouveaux gisements extraordinairement riches. Rien ne se perd, rien ne se crée… Tout se transforme !
Et je ne parle même pas des quelques dizaines d’emplois Mc Donald sous-payés, jetés en obole à un sous-prolétariat de toute façon jamais content mais à la fidélité électorale grégaire et c’est bien le plus important, après tout !
Donc, quand ce sale petit anarchiste de Philippe Henry met le souk dans ce bel agencement, forcément, le PS fait la gueule ! Et les noms d’oiseaux d’un joli vert guano volent vers le pauvre ministre Henry et son parti qui se tait… : Despotes ! Staliniens ! Militaires !
Alors là, moi je dis que traiter un écolo de militaire, c’est moche de la part du PS. D’une part parce que les écolos ils n’ont jamais été plus loin que scouts ! Jamais militaires parce que – et je cite de mémoire leur grande philosophe-égérie de me voir si belle en ce miroir, Sophie Marceau - : « la guerre, c’est mal ! ». Mais, surtout, parce que ça fait de la peine à André Flahaut (ex-ministre PS de la défense qui ne sait toujours pas qu’il ne l’est plus). Il les aime bien, lui, les militaires, André… D’ailleurs, il pousse le mimétisme jusqu’à ressembler à un sous-officier de carrière.
Alors, tous sur Philippe Henry ! Sauf Didier (Reynders) - NB pour les étrangers : Didier c’est Raymond Barre (vous vous rappelez : « le meilleur économiste de France… ») dans le corps de Sarkozy mais avec un castor crevé sur la tête –.
Oui, parce que Didier n’a pas encore fini de bouder le bon peuple wallon qui s’est trompé en votant la dernière fois. Didier et ses copains du MR avaient pourtant bien tout calculé. Ca ne pouvait pas rater ! Le tsunami bleu ! « Il sorpasso » à l’envers ! Balayée la vermine rouge, qu’elle devait être ! Seulement, il y a eu un hic… Intellectuellement limité (demandez à Yves Leterme), cette grosse biesse d’électeur wallon n’a rien compris et à continuer à voter comme d’habitude pour les bolchéviks honnis ! Patatras ! Tout son plan génial par terre ! Et depuis, Didier boude et la joue grand seigneur au –dessus de la mêlée… Ne comptez pas sur lui pour dire du mal des verts si ça peut emmerder les rouges. Bien fait pour eux !
Et puis, vous êtes drôles, vous ! C'est un peu normal aussi... Rappelez-vous : le parti vert que tout le monde veut être copain avec, là... Ecolo, c'est ça ! Et bien, tenez-vous bien, à la base, ils sont écologistes ! Si, si... Avant, ils s'occupaient de la nature, du fromage bio, de la fumette libre, ils manifestaient contre le nucléaire... tout ça... Mais, c'est vrai que c'était il y a longtemps... Bien avant que leur principale activité se limite à applaudir des femmes voilées et à raconter aux journalistes comment ils ont rencontré Dieu… Mais attention, hein ! Un cheminement spirituel tout à fait personnel, hein ! Pas du tout pour récupérer les voix des vieux PSC (Parti Social Chrétien) qui se demandent toujours où est passé le C de catho dans CDH (pour faire court, c'est le nouveau PSC. Centre Démocrate Humaniste, une sorte de Modem, en plus rigolo et avec un Bayrou plus sexy et maquillé comme un panda) ?
-« Mais en premier, voyons ! ». (Celle qui parle c’est Joëlle Milquet, la présidente du CDH)
Ah, tiens ! Joëlle… Tu étais, là ? Ca veut ne pas dire « Centre », le C de CDH ?
-« Oui, aussi ! Et catatonique ! Et comateux ! Et cubique (c’est joli, un cube !) ! Et tout ce qu’on veut qui commence par C».
Car n’oublions pas le slogan de campagne du CDH : « Le centre c’est mou ! ». Et, donc, on peut y enfoncer tout ce qu’on veut, très facilement… Comme dans du beurre ! Et en plus, le beurre, ça fait tout glisser. C’est un excellent lubrifiant naturel… Ce qui nous ramène à Ecolo… La boucle est bouclée. Quel stratège, cette Joëlle !
Alors, pour une fois qu'un ministre écolo fait ce pour quoi il a été élu (de l'écologie...), forcément ça surprend. Mais c'est pas désagréable... Presque rafraîchissant ! Marre des zonings vides bouffeurs d'espaces verts et, plus généralement, des travaux inutiles uniquement destinés à satisfaire chaque potentat local.
©Nihoul 2010 et ©Lindingre pour l’illu.
mardi 2 mars 2010
Le jeu des 7 erreurs
QUE BUENO, QUE RICO, QUE LINDO !...
The turgid evil steel killer is on the loose !
To Hell and back !
jeudi 25 février 2010
Herman Van Rompuy est-il vraiment une serpillère humide avec le charisme d'un employé de banque?
Mais je ne suis pas particulièrement patriote et il n’en reste pas moins qu’on ne peut lui dénier un certain sens de la formule et une pertinence certaine dans son analyse. "Belgium is a non country"... Bien observé ! Carrefour, BHV, Tilburg, Buizingen, état des routes,... Autant d'exemples provenant de secteurs divers nous en fournissent une preuve aussi éclatante que terrifiante.
Voltaire a dit un jour à un de ses contradicteurs : «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire». Comme cela est élégamment tourné ! Léger, frais… Une bien jolie phrase pleine d’esprit… Mais complètement idiote ! Pour ma part, il est hors de question que je me batte avec qui que ce soit de plus fort ou plus nombreux que moi… Surtout pour permettre à un quelconque illuminé de déblatérer des propos me chagrinant au plus haut point. Voltaire buvait-il ? Personnellement, je me serais contenté d’un vibrant et définitif : « Ta gueule ! »
©Nihoul2010