mercredi 16 décembre 2009
Humor de rire
Mon excellent et pondéralement surchargé ami Philippe Genion écrit un livre sur le(s) langage(s) belge(s) : "PARLER LE BELGE (et le comprendre, ce qui est moins simple)". Cet opuscule indispensable paraîtra au printemps prochain dans la collection "Point" chez Seuil.
Pas la peine de dire que cette bible est hautement recommandée et s'annonce déjà comme une date dans l'histoire de la Francophonie en général et du babelage et de la berdèlerie de l'étrange peuplade vivant au-delà de la rive nord du large, majestueux, tumultueux et indompté Quiévrain qui charrie à jamais les âmes de ceux qui ont tenté de le traverser pour faire carrière à Paris et ne sont jamais réapparus.
Ô combien de marins, combien de capitaines ? Combien de Jacques Brel, de Maurice Maeterlinck, de Félicien Rops, de Grand Jojo, de Geluck, de Tatayet ?
Morts ?! Tatayet aussi ? Ah c'est pour ça alors...
Bref, dans le cadre de l'ouvrage mentionné ci-dessus, celui qu'on surnomme entre nous : la Reine Mère, la Diva, Nanabozho lapin aux grandes oreilles ou grosse troûye (quand il a le dos tourné) m'a confraternellement consulté, avec d'autres docteurs ès-gaudriole, sur la quintessence de l'humour belge et sa différence fondamentale avec l'humour français.
Vaste question... à laquelle je ne suis pas du genre à me défiler. Moi, s'il y a des stupidités à dire et si elles sont bien méchantes, je réponds présent comme un seul homme. Oui, bon, d'accord... C'est somme tout logique mais néanmoins digne de mention, je trouve.
Car si cousinage il y a, c'est sans doute à le mode de Bretagne. Tout d'abord, de quels Belges parle-t-on ? Il y a déjà l'humour flamand et l'humour belge tel que le monde nous l'envie, c'est à dire francophone. Chaque communauté étant, bien sûr, intimement persuadée que l'autre est totalement dépourvue du moindre sens de l'humour. Il est vrai que généralement une plaisanterie du Nord du Pays fait autant d'effet au Sud que le réchauffement climatique à un varan du Nil. Tandis qu'une espièglerie sudiste passera au mieux pour une irritante démangeaison au Nord. Genre eczéma purulent si vous voyez ce que je veux dire.
Donc, nous ne parlerons pas de l'humour flamand mais nous n'en penserons pas moins.
De même, nous éviterons soigneusement - et avec un brin de lâcheté - les subtilités existant entre zwanze bruxelloise, esprit liégeois et sarcasme carolo. Le domaine d'investigation étant ainsi soigneusement délimité, nous pouvons procéder à notre impartiale, rigoureuse et extrêmement chiante étude, qui nous emmerde déjà au paroxysme de l'hébétude hagarde. Ah, science que n'accomplissons nous pas en ton nom...
Après examen attentif et minutieux , il ressort que l'humour belge se distingue principalement de l'humour français par son sens de la dérision, certes, mais aussi et surtout par une dimension férocement absurde qui le rapproche davantage de l'humour britannique. Les Monty Pythons étaient des stars en Belgique et passaient le dimanche en "prime time", avant même même que les Français n'aient eu le temps de prononcer "Angus Podgorny".
J'en veux pour preuve la réaction des deux peuplades sous revue à l'audition de cette fine mécanique de plaisanterie remarquablement rodée et parfaitement huilée. Donc,voici : "A Paris, un homme ivre mort est appuyé contre un réverbère lui servant de soutien contre l'adversité et la gravité terrestre réunies. Passe un gendarme qui le sermonne : Vous n'avez pas honte de vous mettre dans des états pareils ? Savez-vous que l'alcool tue X milliers de Français chaque année ? Et l'homme de répondre : M'en fous, je suis Belge ! ".
Salut, applaudissements, rappel, rideau... voilà, voilà ! Mais laissons le monde du showbiz, ses ors et ses lumières aveuglantes et traîtresses. Concentrons-nous un peu que diable ! Que constatons-nous ? Les dignes représentants élus de chaque peuple ont ri ! Il n'y a donc aucune différence, me direz-vous en vous levant de votre chaise l'air courroucé et en regardant vos montres, enragés que je vous aie fait perdre votre temps.
Rasseyez-vous, pauvres naïfs ! Enfants que vous êtes ! (grosse voix qui fait peur)
Intéressons-nous à la cause du phénomène. Pourquoi ont-ils ri ?
Le Français a ri de l'autre. "Ah ah, qu'ils sont cons, ces Belges !".
Mais alors pourquoi le Belge rit-il ? Masochisme exacerbé ? Pas seulement... Ce qui amuse le Belge dans la répartie de son compatriote putatif, c'est son caractère complètement hors propos, incongru, décalé et absurde. Oserions-nous dire "surréaliste" ?
Qui a dit ça ? Encore vous Magritte ? C'est très bien, mon petit !
"Magritte, fayot, le peuple aura ta peau !" se déchaîne le fond de la classe des ricaneurs, chahuteurs et perturbateurs mais le petit René n'en a cure, il sait qu'il est un génie, que son nom figurera en lettres d'or au Petit Larousse et qu'il aura peut être même un musée à son nom, tiens ! Et toc !
Voilà... QED ou CQFD, comme on dit vulgairement. Méditez là-dessus et n'oubliez pas le guide, s'il vous plaît ! Je vais passer parmi vous avec un chapeau, soyez généreux, c'est Noël, merde !
©Nihoul2009
mardi 8 décembre 2009
La civilisation du comptoir du commerce
Je suis affligé d’une compagne charmante, par ailleurs, mais, hélas, férue de ces innombrables talk shows qui nous empoisonnent la sieste en nous privant des Derricks digestifs qui charmaient nos après-midis somnolentes.
Elle adore repasser en regardant ce genre de niaiseries. Elle prétend que ça l’empêche de penser à cette tâche pourtant exaltante, qui lui revient de droit. D’ailleurs, si j’élève une quelconque objection, elle me fait aimablement remarquer que je n’ai qu’à le faire moi-même et que je pourrai alors regarder ce que je veux ! Un argument qui clôt généralement le débat !
Moi, j’appelle ça du chantage mais comme je suis pour la paix des ménages...
Elle adore repasser en regardant ce genre de niaiseries. Elle prétend que ça l’empêche de penser à cette tâche pourtant exaltante, qui lui revient de droit. D’ailleurs, si j’élève une quelconque objection, elle me fait aimablement remarquer que je n’ai qu’à le faire moi-même et que je pourrai alors regarder ce que je veux ! Un argument qui clôt généralement le débat !
Moi, j’appelle ça du chantage mais comme je suis pour la paix des ménages...
Diplomate dans l’âme que je suis. Je ferais passer Chamberlain pour Churchill et Daladier pour De Gaulle. Avec moi, Hitler aurait eu les Sudètes, la Bohême, la Moravie, la Hongrie et jusqu’au Kazakhstan, si ça avait pu nous éviter des ennuis.
En parlant d’ennui…. Revenons à nos moutons. Déjà, tout est dit dans l’intitulé : "talk show" ! Littéralement : "spectacle de bla bla". Ah, on ne peut pas dire qu’ils nous prennent en traître, ça non ! D’emblée, ils annoncent la couleur ! Ce n’est pas du Cecil B. DeMille, c’est du Cecil M. Débile ! A faire passer « Joséphine Ange Gardien » pour la course de char de Ben Hur ou faire ressembler une cascade de voitures de Navarro pour le passage de la Mer Rouge par Moïse et ses joyeux joggers Hébreux.
Tout ça parce que, de nos jours, il est de bon ton de faire semblant de s’intéresser à ses congénères. Attention, quand je dis s’intéresser… Uniquement dans une perspective regardant de haut en bas, bien sûr. Il faut reconnaître qu’un débat ayant pour thème « je suis riche, en parfaite santé, sans aucun problème et je vous emmerde ! » risque de ne pas passionner les immondes chacals à l’haleine chargée que nous sommes tous au plus profond de nous-mêmes. Enfin surtout vous, bien entendu… Moi, j’ai un sourire au goût sauvage et des petites brossettes pour passer entre, là où même le cure-dents n’arrive pas. Nananère !
Alors on assiste à un défilé ininterrompu de pauvres créatures se bousculant devant un animateur, l’air compassé, compatissant et concerné (ça fait beaucoup de cons déjà, je trouve…) pour raconter leur misérable existence, dont tout le monde se fout éperdument, en déblatérant le plus possible d’anecdotes atterrantes, truffées de détails sordides. Tellement que l’observateur le plus blasé ne peut s’empêcher de lever un sourcil interrogateur et dubitatif devant l’accumulation de malheurs, turpitudes, vexations, humiliations, calamités, catastrophes, perversités subies par une seule personne ou réunies dans un aussi petit corps frêle.
Parfois, le témoin, comme on l’appelle - témoin de quoi, je vous le demande ?- raconte à visage découvert la succulente infirmité dont il est frappé ou l’affolante dépravation dans laquelle il se vautre, à un auditoire subjugué et maintenu dans un état d’hébétude à coup de tranquillisant pour cheval ou alors, c’est pas possible !
A moins qu’on ne les lobotomise à la chaîne avant de les faire entre sur le plateau ?... Ou bien que la prod (on ne dit pas production, on dit prod !) ne vole des cadavres dans les morgues des hôpitaux et les empaille avant de les asseoir dans les gradins…
Mais le fin du fin, c’est lorsque le témoin vient raconter ses forfaitures, les traits habilement dissimulés derrière des lunettes noires, et coiffé d’une perruque de mannequin d’hypermarché ! Un déguisement qui le rend, bien sûr méconnaissable à l’œil le plus exercé, y compris celui de sa propre mère ! Pour autant, bien sûr qu’il ne témoigne pas dans le cadre d’une émission sur le thème : « Ma mère m’a jeté à la poubelle et a tiré la chasse quand j’avais deux jours » ou « Maman s’est crevé les yeux quand elle a appris que j’étais transsexuel le jour et expert-comptable la nuit ».
Non, le témoin masqué, ça fait sérieux, ça crédibilise. Vous pensez, c’est pas possible qu’on se déguise comme ça par plaisir ! Faut-il que ce type soit vraiment en danger pour accepter de porter ça ! Il doit au moins avoir la mafia albanaise aux trousses, sans ça, je comprends pas ! Et c’est encore meilleur si le témoin est filmé en ombre chinoise avec la voix passée au vocodeur comme dans un vieux clip de Telex ou des Buggles. Rappelez-vous… les années 80 ! Comme si Darth Vador avait avalé de l’hélium !
Pour renforcer l’aspect sérieux du truc, on fait venir un expert ou, mieux, une experte. De préférence, genre walkyrie joviale qui enfonce des portes ouvertes avec une voix de stentor et un enthousiasme qui confine à l’hystérie. Ou alors, une toute maigre qui chuchote, l’air sinistre, en fixant doctement l’objectif cyclopéen par-dessus ses lunettes.
En me relisant, je suis sûr qu'il y a une signification supra physique, para consciente et des implications oedipiennes là-dessous… Un parapraxis ou « freudian slip » comme disent les Anglo-saxons. Un slip sale, alors. Porté depuis de semaines. Chez nous, on préfère parler d’ « acte manqué », c'est plus propre et plus hypocrite. Ah, le subtil art de la litote, spécialité francophone ! « Va, je ne te hais point ! »… mal entendant, moins valide, technicien de surface, mal comprenant…
C’est politiquement correct, paraît-il… Ah !... Bon, moi, je veux bien mais : mal blanchi, mal baisée… aussi ?
Pendant ce temps, l’animateur opine du chef et branle d’icelui. Ponctuant servilement les interventions de la bavasseuse par des « Mmmh ! », bien sentis, tout en lançant des regards mouillés vers le témoin prêt à défaillir de bonheur devant l’attention qu’on lui porte. Enfin ! C’est pas trop tôt, merde ! Ciel je jouis !
Et pendant qu’on éponge la grosse flaque, l’animateur se mouche bruyamment en détournant pudiquement le regard… C’est trop d’émotions, voyez-vous… Et l’assistance applaudit à tout rompre sans trop savoir pourquoi. Ah si ! Peut-être à cause du grand type à queue de cheval (capillairement parlant, je veux dire !) qui brandit un panneau « APPLAUDISSEZ ! », puis un autre « PLUS FORT ! », et encore un « DEBOUT ! », suivi d’un « CA VA COMME CA ! » et enfin d’un «TAS DE VEAUX ! ». Mais ce dernier il le montre très vite, à la sauvette, façon "subliminal".
En parlant d’ennui…. Revenons à nos moutons. Déjà, tout est dit dans l’intitulé : "talk show" ! Littéralement : "spectacle de bla bla". Ah, on ne peut pas dire qu’ils nous prennent en traître, ça non ! D’emblée, ils annoncent la couleur ! Ce n’est pas du Cecil B. DeMille, c’est du Cecil M. Débile ! A faire passer « Joséphine Ange Gardien » pour la course de char de Ben Hur ou faire ressembler une cascade de voitures de Navarro pour le passage de la Mer Rouge par Moïse et ses joyeux joggers Hébreux.
Tout ça parce que, de nos jours, il est de bon ton de faire semblant de s’intéresser à ses congénères. Attention, quand je dis s’intéresser… Uniquement dans une perspective regardant de haut en bas, bien sûr. Il faut reconnaître qu’un débat ayant pour thème « je suis riche, en parfaite santé, sans aucun problème et je vous emmerde ! » risque de ne pas passionner les immondes chacals à l’haleine chargée que nous sommes tous au plus profond de nous-mêmes. Enfin surtout vous, bien entendu… Moi, j’ai un sourire au goût sauvage et des petites brossettes pour passer entre, là où même le cure-dents n’arrive pas. Nananère !
Alors on assiste à un défilé ininterrompu de pauvres créatures se bousculant devant un animateur, l’air compassé, compatissant et concerné (ça fait beaucoup de cons déjà, je trouve…) pour raconter leur misérable existence, dont tout le monde se fout éperdument, en déblatérant le plus possible d’anecdotes atterrantes, truffées de détails sordides. Tellement que l’observateur le plus blasé ne peut s’empêcher de lever un sourcil interrogateur et dubitatif devant l’accumulation de malheurs, turpitudes, vexations, humiliations, calamités, catastrophes, perversités subies par une seule personne ou réunies dans un aussi petit corps frêle.
Parfois, le témoin, comme on l’appelle - témoin de quoi, je vous le demande ?- raconte à visage découvert la succulente infirmité dont il est frappé ou l’affolante dépravation dans laquelle il se vautre, à un auditoire subjugué et maintenu dans un état d’hébétude à coup de tranquillisant pour cheval ou alors, c’est pas possible !
A moins qu’on ne les lobotomise à la chaîne avant de les faire entre sur le plateau ?... Ou bien que la prod (on ne dit pas production, on dit prod !) ne vole des cadavres dans les morgues des hôpitaux et les empaille avant de les asseoir dans les gradins…
Mais le fin du fin, c’est lorsque le témoin vient raconter ses forfaitures, les traits habilement dissimulés derrière des lunettes noires, et coiffé d’une perruque de mannequin d’hypermarché ! Un déguisement qui le rend, bien sûr méconnaissable à l’œil le plus exercé, y compris celui de sa propre mère ! Pour autant, bien sûr qu’il ne témoigne pas dans le cadre d’une émission sur le thème : « Ma mère m’a jeté à la poubelle et a tiré la chasse quand j’avais deux jours » ou « Maman s’est crevé les yeux quand elle a appris que j’étais transsexuel le jour et expert-comptable la nuit ».
Non, le témoin masqué, ça fait sérieux, ça crédibilise. Vous pensez, c’est pas possible qu’on se déguise comme ça par plaisir ! Faut-il que ce type soit vraiment en danger pour accepter de porter ça ! Il doit au moins avoir la mafia albanaise aux trousses, sans ça, je comprends pas ! Et c’est encore meilleur si le témoin est filmé en ombre chinoise avec la voix passée au vocodeur comme dans un vieux clip de Telex ou des Buggles. Rappelez-vous… les années 80 ! Comme si Darth Vador avait avalé de l’hélium !
Pour renforcer l’aspect sérieux du truc, on fait venir un expert ou, mieux, une experte. De préférence, genre walkyrie joviale qui enfonce des portes ouvertes avec une voix de stentor et un enthousiasme qui confine à l’hystérie. Ou alors, une toute maigre qui chuchote, l’air sinistre, en fixant doctement l’objectif cyclopéen par-dessus ses lunettes.
En me relisant, je suis sûr qu'il y a une signification supra physique, para consciente et des implications oedipiennes là-dessous… Un parapraxis ou « freudian slip » comme disent les Anglo-saxons. Un slip sale, alors. Porté depuis de semaines. Chez nous, on préfère parler d’ « acte manqué », c'est plus propre et plus hypocrite. Ah, le subtil art de la litote, spécialité francophone ! « Va, je ne te hais point ! »… mal entendant, moins valide, technicien de surface, mal comprenant…
C’est politiquement correct, paraît-il… Ah !... Bon, moi, je veux bien mais : mal blanchi, mal baisée… aussi ?
Pendant ce temps, l’animateur opine du chef et branle d’icelui. Ponctuant servilement les interventions de la bavasseuse par des « Mmmh ! », bien sentis, tout en lançant des regards mouillés vers le témoin prêt à défaillir de bonheur devant l’attention qu’on lui porte. Enfin ! C’est pas trop tôt, merde ! Ciel je jouis !
Et pendant qu’on éponge la grosse flaque, l’animateur se mouche bruyamment en détournant pudiquement le regard… C’est trop d’émotions, voyez-vous… Et l’assistance applaudit à tout rompre sans trop savoir pourquoi. Ah si ! Peut-être à cause du grand type à queue de cheval (capillairement parlant, je veux dire !) qui brandit un panneau « APPLAUDISSEZ ! », puis un autre « PLUS FORT ! », et encore un « DEBOUT ! », suivi d’un « CA VA COMME CA ! » et enfin d’un «TAS DE VEAUX ! ». Mais ce dernier il le montre très vite, à la sauvette, façon "subliminal".
Et c’est là qu’on se prend à regretter une bonne série allemande ! Rendez-nous ; La clinique de la Forêt Noire, le Renard, Un cas pour deux ! Car aucune psychanalise n’a jamais remplacé le regard couperosé et inexpressif de Horst Tepper. Croyez-moi : Derrick vaut toutes les thérapies du monde ! Bon, c’est pas le tout de raconter des inepties mais les enfants vont revenir de l’école. Faudra que je consulte, moi…
©Nihoul2009
samedi 28 novembre 2009
METAPHYSIQUE DES FLUIDES CORPORELS
NB : L'illustration ci-dessous n'a rien à voir avec l'éclairante démonstration qui suit et qui ferait passer le "pari de Pascal" pour une aimable causerie d'ivrogne mais je n'ai plus de blonde sous la main et puis elle est très belle quand même...
Ca va mal, la planète est en train de crever de surpopulation et de gestion calamiteuse, Yves Leterme revient et Joe Strummer est toujours mort... Manquerait plus qu'Obama enregistre un duo avec Carla "Soeur Sourire" Bruni et je serais définitivement persuadé que la fin du monde est proche et qu'il est temps de se tailler en Islande. Pas qu'on y soit plus en sécurité mais une explosion thermonucléaire sur fond d'aurore boréale, ça doit valoir le coup d'oeil.
Que la planète se réchauffe plus vite que le coeur de Benoît XVI devant une bonne et méritée calamité divine (genre famine, pluie de feu...) ne me semble pas discutable mais est de toute façon assez anecdotique. Le vrai problème c'est qu'en moins de 100 ans on a plus que triplé la population mondiale et que clairement, il y aura de moins en moins de place pour tout le monde. Les gens aisés (nous) se montrant de plus en plus réticents à mourir, tandis que les pauvres (les autres) profitent lâchement des progrès de la médecine et de la science pour ne plus tomber comme des mouches au moindre coup de paludisme, tout en refusant le corrélatif du contrôle des naissances, pourtant indispensables à tout progrès sanitaire et social qui se respecte.
Résultat, les imams ricanent et se frottent les mains, les curés s'arrachent les cheveux et envient les barbus qui n'ont qu’à claquer des doigts pour que 10 000 candidats au martyre se lèvent comme un seul homme, zobs dressés dans l'attente des célestes vierges de l'au-delà. Spectacle admirable mais qui consacre définitivement la défaite de l'athée raisonneur face à l'obscurantisme moyenâgeux.
Bref, je ne suis pas trop optimiste pour les décennies qui arrivent... Sinon, quoi de neuf ? Ca va vous ?
Moi, je suis déçu mais alors déçu… Je parlais récemment de ces problèmes à une amie talentueuse que je tenais en haute estime. Blonde, sourire désarmant, regard angélique, mère de famille courageuse… Une icône ! Un diamant d’innocence. On lui aurait donné le bon Dieu en culotte de velours sur un plateau d’argent ! C’eût été une erreur… La créature était en fait une mangeuse d’hommes.
« Tu ... tu veux dire que tu as déjà commis l'acte de chair ? Je n'ose y croire. Toi si blonde, si pure... », lui dis-je bouleversé. Ce à quoi elle me fit cyniquement remarquer que, vu qu’elle était mère de famille, j’aurais dû avoir des soupçons. C’est tout moi, ça !
« Mais... Mais... Et la Sainte Vierge, notre mère à tous ? », demandai-je, me raccrochant désespérément à mes ultimes illusions de sainteté-sobriété, chasteté-ceinture.
La bougresse m’asséna alors que « le matriarcat n’entraînait pas la fin de la vie de femme ! » Et franchement, je préfère ne pas savoir ce qu’elle entendait par là.
Mais le Seigneur veillait ! Il m’illumina de sa clarté et me souffla dans l’oreille l’inspiration nécessaire à l’intense réflexion qui suit. Si ce n’est pas lui, j’ai peine à croire que ce soit les trois bouteilles de vin bio dont je m’étais rafraîchis l’âme pendant le repas.
Car, en effet ! La question : « les mères sont-elles des femmes comme les autres ? », demande réflexion... Tout d'abord il faut se mettre d'accord sur la question les femmes ont-elles une âme ? (À part la Vierge Marie, bien sûr mais elle est dans les petits papiers du Seigneur).
A priori, je dirais non sauf la femme qui a donné la vie à un enfant mâle (ce qui l'élève bien sûr dans l'échelle spirituelle) et elle serait alors, à mon avis, sur le même pied que le cheval, juste en dessous du chien.
Car l'échelle de classification que Dieu lui-même m’a soufflée (à charge pour moi de la répandre dans ce monde corrompu par les diaboliques théories du malfaisant raisonneur Darwin - "mais je te préviens, petit, ça va pas être de la tarte", a-t-il ajouté) est une, indivisible et indiscutable. Certains théologiens ergotent et prétendent que le cheval est supérieur à la femme (même ayant engendré un mâle) car juché sur un cheval, l'homme va plus loin et plus vite que sur une femme, même en l'éperonnant (la femme).
C'est très vrai et on ne peut que se rendre à la justesse de cet argument. Cependant, objectent d'autres savants, il est plus facile de s'accoupler avec une femme qu'avec un cheval (même femelle). Et ils balaient l'argument de l'escabeau d'un revers de main dédaigneux car l'escabeau est par nature traître et instable. L'homme de bon sens aura beau jeu de répliquer que la femme également mais ce serait entrer dans une nouvelle querelle des Anciens et des Modernes qui nous transporterait vers de sombres et terrifiants rivages inconnus de la pensée. Là où le cerveau de l'homme n'a même jamais songé s'aventurer. Là où même Dieu ne se risque pas sans son « dictionnaire des rimes pour faire joli » en XIII volumes. Là où même moi, je ne me balade qu'avec une lampe de poche et une bonne paire de bottes en caoutchouc...
Et, en fin de compte, si on va par là... Poussons le raisonnement dans ses derniers retranchements, comme nous le ferions d'une demoiselle que nous aurions soûlée au préalable (dans un noble intérêt scientifique, cela va sans dire) et examinons impartialement les mérites de chaque créature de Dieu. Faisons, un instant, abstraction du facteur "satisfaction de l'homme" qui couronne les rapports répugnants, certes mais nécessaire à l'équilibre mental du mâle. Je dis "de l'homme" car, bien sûr, la femme n'a pas à tirer un quelconque plaisir de ses turpitudes et de s'être laissée aller à des mélanges de fluides corporels aussi dégradants qu'avilissants. Là encore, j'en veux pour preuve la Vierge Marie qui a réussi à garder intact son petit intérieur, malgré la visite impromptue de notre Seigneur et de son pote Gabriel (visite sur la moralité de laquelle il y aurait beaucoup à dire, il est vrai mais bon, on ne discute pas avec l'Eternel...). Bref, la femelle lambda (hors Vierge Marie, donc) doit déjà s'estimer heureuse de participer modestement à la perpétuation de l'espèce. Toute procréation mise à part, on ne voit pas pourquoi la femme s'arroge unilatéralement et dogmatiquement une supériorité usurpée - que rien n'est jamais venu étayée- sur le coït de l'homme.
Car qu'est-ce qui prouve scientifiquement la supériorité de la femme dans ce domaine, hein ? A-t-on jamais demandé à créature honorée par l'homme si elle était "meilleure" que celle-ci ou celle-là ? Ce qui m'amène à penser : la chèvre ne serait-elle pas alors supérieure à la femme ? Hauteur copulatoire adéquate, stabilité sur quatre pattes robustes et musculeuses, pelage doux et chaud, cornes pour s'agripper pendant l'extase des transports... Les arguments en faveur de la chèvre sont multiples... Faudra que j'en parle à Dieu la prochaine fois.
©Nihoul2009
Que la planète se réchauffe plus vite que le coeur de Benoît XVI devant une bonne et méritée calamité divine (genre famine, pluie de feu...) ne me semble pas discutable mais est de toute façon assez anecdotique. Le vrai problème c'est qu'en moins de 100 ans on a plus que triplé la population mondiale et que clairement, il y aura de moins en moins de place pour tout le monde. Les gens aisés (nous) se montrant de plus en plus réticents à mourir, tandis que les pauvres (les autres) profitent lâchement des progrès de la médecine et de la science pour ne plus tomber comme des mouches au moindre coup de paludisme, tout en refusant le corrélatif du contrôle des naissances, pourtant indispensables à tout progrès sanitaire et social qui se respecte.
Résultat, les imams ricanent et se frottent les mains, les curés s'arrachent les cheveux et envient les barbus qui n'ont qu’à claquer des doigts pour que 10 000 candidats au martyre se lèvent comme un seul homme, zobs dressés dans l'attente des célestes vierges de l'au-delà. Spectacle admirable mais qui consacre définitivement la défaite de l'athée raisonneur face à l'obscurantisme moyenâgeux.
Bref, je ne suis pas trop optimiste pour les décennies qui arrivent... Sinon, quoi de neuf ? Ca va vous ?
Moi, je suis déçu mais alors déçu… Je parlais récemment de ces problèmes à une amie talentueuse que je tenais en haute estime. Blonde, sourire désarmant, regard angélique, mère de famille courageuse… Une icône ! Un diamant d’innocence. On lui aurait donné le bon Dieu en culotte de velours sur un plateau d’argent ! C’eût été une erreur… La créature était en fait une mangeuse d’hommes.
« Tu ... tu veux dire que tu as déjà commis l'acte de chair ? Je n'ose y croire. Toi si blonde, si pure... », lui dis-je bouleversé. Ce à quoi elle me fit cyniquement remarquer que, vu qu’elle était mère de famille, j’aurais dû avoir des soupçons. C’est tout moi, ça !
« Mais... Mais... Et la Sainte Vierge, notre mère à tous ? », demandai-je, me raccrochant désespérément à mes ultimes illusions de sainteté-sobriété, chasteté-ceinture.
La bougresse m’asséna alors que « le matriarcat n’entraînait pas la fin de la vie de femme ! » Et franchement, je préfère ne pas savoir ce qu’elle entendait par là.
Mais le Seigneur veillait ! Il m’illumina de sa clarté et me souffla dans l’oreille l’inspiration nécessaire à l’intense réflexion qui suit. Si ce n’est pas lui, j’ai peine à croire que ce soit les trois bouteilles de vin bio dont je m’étais rafraîchis l’âme pendant le repas.
Car, en effet ! La question : « les mères sont-elles des femmes comme les autres ? », demande réflexion... Tout d'abord il faut se mettre d'accord sur la question les femmes ont-elles une âme ? (À part la Vierge Marie, bien sûr mais elle est dans les petits papiers du Seigneur).
A priori, je dirais non sauf la femme qui a donné la vie à un enfant mâle (ce qui l'élève bien sûr dans l'échelle spirituelle) et elle serait alors, à mon avis, sur le même pied que le cheval, juste en dessous du chien.
Car l'échelle de classification que Dieu lui-même m’a soufflée (à charge pour moi de la répandre dans ce monde corrompu par les diaboliques théories du malfaisant raisonneur Darwin - "mais je te préviens, petit, ça va pas être de la tarte", a-t-il ajouté) est une, indivisible et indiscutable. Certains théologiens ergotent et prétendent que le cheval est supérieur à la femme (même ayant engendré un mâle) car juché sur un cheval, l'homme va plus loin et plus vite que sur une femme, même en l'éperonnant (la femme).
C'est très vrai et on ne peut que se rendre à la justesse de cet argument. Cependant, objectent d'autres savants, il est plus facile de s'accoupler avec une femme qu'avec un cheval (même femelle). Et ils balaient l'argument de l'escabeau d'un revers de main dédaigneux car l'escabeau est par nature traître et instable. L'homme de bon sens aura beau jeu de répliquer que la femme également mais ce serait entrer dans une nouvelle querelle des Anciens et des Modernes qui nous transporterait vers de sombres et terrifiants rivages inconnus de la pensée. Là où le cerveau de l'homme n'a même jamais songé s'aventurer. Là où même Dieu ne se risque pas sans son « dictionnaire des rimes pour faire joli » en XIII volumes. Là où même moi, je ne me balade qu'avec une lampe de poche et une bonne paire de bottes en caoutchouc...
Et, en fin de compte, si on va par là... Poussons le raisonnement dans ses derniers retranchements, comme nous le ferions d'une demoiselle que nous aurions soûlée au préalable (dans un noble intérêt scientifique, cela va sans dire) et examinons impartialement les mérites de chaque créature de Dieu. Faisons, un instant, abstraction du facteur "satisfaction de l'homme" qui couronne les rapports répugnants, certes mais nécessaire à l'équilibre mental du mâle. Je dis "de l'homme" car, bien sûr, la femme n'a pas à tirer un quelconque plaisir de ses turpitudes et de s'être laissée aller à des mélanges de fluides corporels aussi dégradants qu'avilissants. Là encore, j'en veux pour preuve la Vierge Marie qui a réussi à garder intact son petit intérieur, malgré la visite impromptue de notre Seigneur et de son pote Gabriel (visite sur la moralité de laquelle il y aurait beaucoup à dire, il est vrai mais bon, on ne discute pas avec l'Eternel...). Bref, la femelle lambda (hors Vierge Marie, donc) doit déjà s'estimer heureuse de participer modestement à la perpétuation de l'espèce. Toute procréation mise à part, on ne voit pas pourquoi la femme s'arroge unilatéralement et dogmatiquement une supériorité usurpée - que rien n'est jamais venu étayée- sur le coït de l'homme.
Car qu'est-ce qui prouve scientifiquement la supériorité de la femme dans ce domaine, hein ? A-t-on jamais demandé à créature honorée par l'homme si elle était "meilleure" que celle-ci ou celle-là ? Ce qui m'amène à penser : la chèvre ne serait-elle pas alors supérieure à la femme ? Hauteur copulatoire adéquate, stabilité sur quatre pattes robustes et musculeuses, pelage doux et chaud, cornes pour s'agripper pendant l'extase des transports... Les arguments en faveur de la chèvre sont multiples... Faudra que j'en parle à Dieu la prochaine fois.
©Nihoul2009
mercredi 25 novembre 2009
Comme les plus perspicaces d'entre vous l'ont compris - enfin, le plus perspicace, devrais je dire. Il y en a un qui suit, ça fait plaisir... - les jolies choses qui se sont succédées ces dernières semaines constituent les pièces maîtresses du dossier Chastity Blaze.
Il s'agit d'une nouvelle série qui fera ses premiers pas dans le nouveau magazine Glamour que lancera Fluide Glacial. Ce sont des histoires courtes qui mettent en scène la belle Chastity Blaze, au prise avec des vilains communistes forcément obsédés sexuels et des Chinois pervers et nécessairement cruels. Le tout sur fond de guerre froide, de super méchants, de savants fous, de bombes atomiques et anatomiques, de robots lubriques, de virus tueurs et d'espionnes lascives et outrageusement sexuées.
Bref, il s'agit d'un prétexte pour que Denis puisse enfin dessiner des filles court vêtues (depuis le temps que je l'y encourage !), domaine dans lequel il a peu d'égal et, pour moi, de raconter de nouvelles insanités avec l'enthousiasme et l'absence totale de scrupules et de retenue qui me caractérisent.
Pour faire bonne mesure, nous avons embarqué avec nous un jeune Montréalais, qui répond au joli nom de Louis Lachance. Enfin il ne répond que si on l'appelle avec l'accent québécois, sinon il vous ignore superbement... Faut le savoir, c'est tout. C'est vrai, sinon on pourrait se vexer et ça met une sale ambiance et bon ce serait un peu bête...
C'est véritablement un travail collectif, qui nous permet de progresser rapidement dans la joie et la bonne humeur.
MAIS, me direz vous, et Indeh ?
Et bien après la première histoire de Chastity, Nous referons un essai avec l'aide précieuse et l'enthousiasme de Louis et nous verrons... Croisons les doigts !
Bref, voici un projet de couverture pour l'épisode I : TURG X32, NE RÉPOND PLUS !
vendredi 20 novembre 2009
Gâterie !
lundi 9 novembre 2009
Weird science...
mardi 3 novembre 2009
Tombe la neige...
dimanche 1 novembre 2009
mercredi 28 octobre 2009
Le printemps sera chargé...
mardi 27 octobre 2009
It's coming some time and maybe...
DOSSIER DE PRESSE ACCOMPAGNANT LE TOME 2 DE LA LONGUE PROCEDURE DE NATURALISATION DE TITINE ET YAN LINDINGRE... GASP !
Les terrils entrent en éruption, King Kong Van Cau revient d'entre les morts politiques, la flotte aérienne subventionnée Ryan Air s'écrase avec ingratitude sur le contribuable carolo médusé... Charleroi brûle-t-il ? Est-ce la fin du monde ? Ben non... C'est juste un jour comme les autres dans la métropole hennuyère !
Au milieu du chaos, Titine lève l'étendard de la révolte ! Emporté par son exemple, le peuple lève son verre et fais la révolution au comptoir des bistros. Titine, la flamboyante égérie (jaune) du Pays (Noir), est de retour et ça va faire mal. Vous avez détesté Titine à Charleroi I ? Vous abhorrerez Titine à Charleroi II, le retour. Amis du consensualisme mou, ça va être votre fête ! Il va y en avoir pour tout le monde : donneurs de leçons et bien pensants de tout poil sont passés à la moulinette pour en faire des vitoulets !
Un héritage qui tarde à venir ? Une vieille mère grabataire qui s'accroche à la vie avec une opiniâtreté qui frôle l'indécence ? Un chef de service mesquin et par trop tatillon ? Un BHV à scinder ? Un gouvernement à faire tomber ? Une majorité communale ronronnante à dynamiter ? Toutes les réponses - et plus encore- se trouvent dans Titine à Charleroi II, le retour !
Né à Charleroi il y a bien trop longtemps, Philippe Nihoul s'est évadé de la cave où Fluide Glacial le séquestrait pour sa propre sécurité et aussi un peu pour celle des autres... Profitant d'une représentation de la pièce de théâtre tirée du premier opus de leur sinistre collaboration, ce malfaisant ricaneur (déjà excommunié pour Commando Torquemada 1 et 2) a retrouvé Yan Lindingre, son complice de Titine à Charleroi I, pour cette fois sévir au grand jour et se vautrer avec délectation dans l'abjection et le mauvais goût les plus poilants.
Au milieu du chaos, Titine lève l'étendard de la révolte ! Emporté par son exemple, le peuple lève son verre et fais la révolution au comptoir des bistros. Titine, la flamboyante égérie (jaune) du Pays (Noir), est de retour et ça va faire mal. Vous avez détesté Titine à Charleroi I ? Vous abhorrerez Titine à Charleroi II, le retour. Amis du consensualisme mou, ça va être votre fête ! Il va y en avoir pour tout le monde : donneurs de leçons et bien pensants de tout poil sont passés à la moulinette pour en faire des vitoulets !
Un héritage qui tarde à venir ? Une vieille mère grabataire qui s'accroche à la vie avec une opiniâtreté qui frôle l'indécence ? Un chef de service mesquin et par trop tatillon ? Un BHV à scinder ? Un gouvernement à faire tomber ? Une majorité communale ronronnante à dynamiter ? Toutes les réponses - et plus encore- se trouvent dans Titine à Charleroi II, le retour !
Né à Charleroi il y a bien trop longtemps, Philippe Nihoul s'est évadé de la cave où Fluide Glacial le séquestrait pour sa propre sécurité et aussi un peu pour celle des autres... Profitant d'une représentation de la pièce de théâtre tirée du premier opus de leur sinistre collaboration, ce malfaisant ricaneur (déjà excommunié pour Commando Torquemada 1 et 2) a retrouvé Yan Lindingre, son complice de Titine à Charleroi I, pour cette fois sévir au grand jour et se vautrer avec délectation dans l'abjection et le mauvais goût les plus poilants.
mardi 20 octobre 2009
Girls, Girls, Girls...
And all I really want is girls... PAM PAM PAMPAMPAMPAM (the Beastie Boys)
Encore un post machiste et outrageusement hétérosexuel pour tous les jeunes à la sexualité naissante qui nous lisent. Je sais que vous êtes nombreux et que vous attendez, avec une douloureuse et turgescente impatience, des réponses à toutes les questions sur la transformation brutale, hirsute et riche en séborrhée de votre corps ! Réponses que nous nous engageons fermement et courageusement à ne pas vous fournir et ce avec la dernière des énergies ! Ne me remerciez pas, c'est bien naturel...
Car, quand Denis laisse parler sa sensualité brûlante et rauque comme un râle de plaisir trop longtemps contenu, comme un soupir torride sur une nuque en fièvre, ça donne ceci... Et on se tait ! D'abord, parce qu'il est très difficile de parler avec la langue pendant de 20 centimètres hors de la bouche et, ensuite, parce que la douce langueur qui nous étreint nous tétanise et nous ravale au rang d'animal, pauvre jouet de nos sens exacerbés. Ce qui est, certes, une sensation, agréable mais un peu embarrassante... Surtout quand votre compagne passe derrière votre dos en ronronnant : "qu'est-ce que tu regardes mon minou ?". Le lâche "des trucs de mecs, tu peux pas comprendre !" que vous lui assénez comme un uppercut mérité à son révoltant manque de féminité ne vous soulagera, hélas, que quelques infimes secondes. Sale phallocrate que vous êtes !
Quoi qu'il en soit, j'ai toujours trouvé que l'ermite d'Eghezée, ne dessinait pas assez les femmes...
(Qui a dit qu'il ne dessinait pas assez tout court ? Hmmm ? Non, écoutez, c'est gentil mais bon... C'est moi qui affronte la fureur divine après. Qui se débrouille avec les déluges de feu, les cataclysmes et tout ça... C'est bibi ! Alors vos réflexions, hein vous les gardez pour vous !)
Je disais donc que peu d'auteurs arrivent à ce degré d'érotisme troublant, à cette perfection du rendu d'une courbe, à cette plénitude de la restitution du galbe...
Tiens, c'est amusant, je m'aperçois que je disais exactement la même chose de la façon dont il dessinait les chevaux...
jeudi 15 octobre 2009
mardi 13 octobre 2009
vendredi 9 octobre 2009
Babette s'en va t'en guerre...
Mironton, mironton, mirontaine...
Un léger frémissement est perceptible... De grandes choses se prépareraient-elles ? Et je ne parle pas que du "projet-dont-on-ne doit-pas-dire-le -nom-sous-peine-de-le-voir-se-casser-la-gueule-et- le-dessinateur-devenir-fou"! Non, non... Plein de choses bougent. Ce n'est pas la fin, ni même le début de la fin mais c'est peut-être la fin du début, comme disait ce bon vieux Winston...
Va savoir... Enfin, c'est toujours mieux que l'immobilisme.
mercredi 30 septembre 2009
On ferme....
Et voilà le dernier.
Spirou, devenu membre d'un Boys Band, ne pense plus qu'à son look et à sa dernière chorégraphie. Il n'est pas chaud pour réintégrer son costume de groom qui gratte et vivre de trépidantes et salissantes aventures en compagnie d'un journaliste ringard qui sent l'alcool et la pipe et d'une rouquine aux dents de lapin au langage de charretier...
lundi 28 septembre 2009
Mais, mais... C'est...
Derrick jeune, eh oui !
Mais non, bien sûr ! Horst Tepper n'a jamais été jeune...
C'est Fantasio après sa cure de désintox qui l'a fort abîmé. Il faut dire que dans le synopsis du projet, Fantasio, devenait reporter de guerre après avoir divorcé de Seccotine qui le trompait avec Monsieur Dupuis pour devenir rédac'chef du Moustique. Traumatisé par la guerre civile en Bosnie, notre ami avait sombré dans la slivovic à base de vieux pneus et était devenu un pilier du "Chandelier" (un bar très mal famé des Marolles). Là il tombait sur un vieux clochard prétendant être le père de... Mais, chut... J'en ai trop dit.
dimanche 27 septembre 2009
Il y a environ trois mois, je me suis tout à coup posé la question existentielle de savoir si des gens venaient voir ce blog. Vous me direz : après plus de deux ans d'existence, il était temps... A ce, je vous répondrai que : 1) Je bois énormément, 2) Je suis très flemmard, 3) Je fais ce que je veux !
A ma grande surprise, nous atteignons donc les 4000 visites des 4 coins du monde pour ce qui est, avouons-le, une énorme escroquerie intellectuelle, puisque presque entièrement basé sur quelque chose qui n'existe pas... Vous êtes donc légitimement en droit de vous poser des questions sur votre santé mentale... Ca me donnerait presqu'envie de vous faire payer, tiens ! Gogos que vous êtes ! Juste pour voir jusqu'où vous êtes capables d'aller...
Et je me prends à rêver ! Trois ans que ce blog existe... Si ça se trouve, j'ai en fait 400.000 visiteurs qui auraient pu payer un euro chacun. Je pourrais être riche, siroter des boissons capiteuses entouré de filles qui le seraient non moins... Ca file le vertige !
Mais bon , comme disait mon vieux maître : "Ce qui est virtuel, doit rester virtuel !" Et il ajoutait : "Médite là-dessus, moi j'ai autre chose à foutre. Quand tu auras trouvé, viens me rejoindre au café du coin, je vais m'en jeter un en attendant !" C'est cette intense réflexion qui explique le pli soucieux qui me barre le front et confère un je ne sais quoi d'énigmatique à mon regard d'une douloureuse profondeur qui vous vrille l'âme et fait chanter les ovaires des représentants du beau sexe, quel qu'il soit.
Enfin donc, pour marquer le tout voici le premier portrait d'une série qui reconstituait un célèbre trio BD. Encore un projet idiot dont nous sommes fait une spécialité avec Denis, sans bien sûr en mener un seul à bien... En attendant : QUI C'EEEEEEEEEEEEST ? (Je reconnais que, comme ça, c'est pas évident mais ça s'éclaircira avec les autres...)
mardi 22 septembre 2009
Hommage à Herbert Léonard !
Pour le plaisir...
Grand de la chanson française, Herbert Léonard s'appelle en fait Hubert Loenhard. On se demande donc pourquoi il a changé de nom... Aimable excentricité de génie, sans doute.
Il est l'interprète de monuments tels que Pour le plaisir, Quand tu m'aimes, Amoureux fous et Puissance et gloire, parmi tant d'autres chefs d'oeuvre. Souvenons-nous de ces fortes paroles qui ont à jamais marqué l'inconscient de millions d'adolescents aux hormones en ébullition, au système pileux en plein retour à l'état sauvage et à l'acné en fleur : "Je n'ai qu'un pays, celui de ton corps. Je n'ai qu'un péché, ton triangle d'or. Je découvre en toi toutes les audaces. Quand tu m'aimeeeuuuuuuh !". Le tout beuglé sur disco symphonique avec intro tchouk-a-tchouk, cuivres tonitruants et violons dégoulinants.
C'est néanmoins pour son look révolutionnaire, même au milieu des années 80 qui ont pourtant été témoins d'innombrables audaces capillaires et vestimentaires, qu'Hurbert Lénhard est resté célèbre.
Croisement improbable entre un caniche priapique et un Eminem qui aurait adopté le brushing de George Michael sur la coupe de cheveux d'Elton John, Hurbert-Herbert-Hubert a été le sex symbol de la variété française des eighties. Pas un Champs Elysées, pas un Sacré Soirée sans Herbert, seul ou en duo avec Julie Pietri, ses grands yeux verts écarquillés sur l'exceptionnelle virilité de celui que tout le monde surnommait la saucisse de Strasbourg. C'est sans nul doute à lui qu'elle pensait quand elle chantait le sybillin : "Eve lève toi et danse avec la nuit". Herbert, si tu nous lis, cette note est pour toi...
Quoi, le dessin ? Oh, ça... Joli, non ?
Grand de la chanson française, Herbert Léonard s'appelle en fait Hubert Loenhard. On se demande donc pourquoi il a changé de nom... Aimable excentricité de génie, sans doute.
Il est l'interprète de monuments tels que Pour le plaisir, Quand tu m'aimes, Amoureux fous et Puissance et gloire, parmi tant d'autres chefs d'oeuvre. Souvenons-nous de ces fortes paroles qui ont à jamais marqué l'inconscient de millions d'adolescents aux hormones en ébullition, au système pileux en plein retour à l'état sauvage et à l'acné en fleur : "Je n'ai qu'un pays, celui de ton corps. Je n'ai qu'un péché, ton triangle d'or. Je découvre en toi toutes les audaces. Quand tu m'aimeeeuuuuuuh !". Le tout beuglé sur disco symphonique avec intro tchouk-a-tchouk, cuivres tonitruants et violons dégoulinants.
C'est néanmoins pour son look révolutionnaire, même au milieu des années 80 qui ont pourtant été témoins d'innombrables audaces capillaires et vestimentaires, qu'Hurbert Lénhard est resté célèbre.
Croisement improbable entre un caniche priapique et un Eminem qui aurait adopté le brushing de George Michael sur la coupe de cheveux d'Elton John, Hurbert-Herbert-Hubert a été le sex symbol de la variété française des eighties. Pas un Champs Elysées, pas un Sacré Soirée sans Herbert, seul ou en duo avec Julie Pietri, ses grands yeux verts écarquillés sur l'exceptionnelle virilité de celui que tout le monde surnommait la saucisse de Strasbourg. C'est sans nul doute à lui qu'elle pensait quand elle chantait le sybillin : "Eve lève toi et danse avec la nuit". Herbert, si tu nous lis, cette note est pour toi...
Quoi, le dessin ? Oh, ça... Joli, non ?
vendredi 18 septembre 2009
Ne faites pas confiance à l'homme blanc... surtout s'il est dessinateur !
Bon, retour à la case départ. L'assistant-aide-encreur-dessinateur-tea boy... que nous avions trouvé, et qui remplissait le cahier des charges exhaustif que nous avions mis au point avec une délectactation proche de la perversité, nous fait faux bond.
Du moins sommes-nous en droit de le supposer puisque nous n'avons plus aucune nouvelle depuis près de deux mois... Pas de mails, pas de coup de téléphone et surtout pas de réponse à nos mails désésepérés. Silence radio !...
Nous pouvons donc légitimement en déduire que nous ne trouvons devant une façon fort peu élégante mais assez claire de jeter le gant... Dont acte !
Denis est bien sûr effondré car il misait beaucoup là-dessus mais rien ne sert de se lamenter... Donc, si vous vous sentez d'attaque, adressez-nous vos CV, réalisations, mensurations, photos dénudées (demoiselles bienvenues !).... etc.. etc...
Merci de vous reporter aux mails concernés, je n'ai pas le coeur à tout recommencer...
MORT AUX DESSINATEURS !
lundi 14 septembre 2009
Toujours plus loin
Quand je vous parlais de Panini, enfin Pinana, "Hommes Nus", je ne plaisantais qu'à moitié. La preuve : ce projet réalisé avec David "Deth" Dethuin en 1997. Nous l'avions, d'ailleurs, présenté à Thierry Tinlot pour en faire un supplément à Spirou.
Il nous avait jeté avec pertes et fracas et aussi une certaine dose d'incrédulité... A ce jour, nous n'avons toujours pas compris pourquoi. L'idée était pourtant géniale... Enfin, bon... Il n'est jamais bon d'avoir raison trop tôt. Méditons là-dessus quelques instants.... Voilà... Merci !
On l'a quand même déposé (le projet) à tout hasard...
Concept ultra simple, basé sur les petits paquets d'images à collectionner. Des nus de monsieur tout le monde dans un premier temps puis, lorsque l'idée a pris, people-isation et segmentation du marché (Hommes nus spécial barbus, hommes nus dessinateurs ou chanteurs morts, hommes nus politiques retraités...). Déclinable à l'infini !
En outre, le concept avait l'immense mérite de fédérer publics homosexuel et féminin, deux cibles trop souvent délaissées.
Las... Enfin, donc, ne reculant devant aucune abjection pour faire vivre ce site : après les femmes à poil, les hommes nus ! Youpie !
samedi 12 septembre 2009
Bwoaf !...
J'ai la flemme... Rien de neuf à se mettre sous la dent. J'attends des nouvelles de cette race maudite des dessinateurs mais... rien, que dalle, nix, peau de zébi, néant, abysse, trou noir...
Alors, pour avancer quand même, je me suis attelé au second tome de Titine à Charleroi.
Je mettrais bien les textes en ligne mais c'est pas très spectaculaire et ça n'intéresserait donc pas grand monde... Et surtout pas tous ces étrangers non wallons qui persistent, le ciel sait pourquoi, à venir hanter ce lieu de perdition ( temporelle, s'entend).
Mais après tout, c'est bien normal, sinon on parlerait de "Texte Illustré" et non de "Bande Dessinée", hein ?
Comme je disais à un scénariste de mes amis (enfin ami jusqu'à la fin de la susdite conversation...) : "Un bon dessin peut sauver un mauvais scénario mais on n'achètera jamais un album avec un super scénario mal dessiné. Et si t'es pas content, écris un roman, mon pote !".
Hélas, ayant eu l'idée saugrenue de lancer ce site, je me vois contraint de l'alimenter pour assouvir votre soif dévorante (et disons le quasi-compulsive, limite pathologique) de nouveauté. J'aurais dû avoir des enfants, ça me prendrait moins de temps... Ou un chien, ça fait moins de saletés...
Enfin, bon... puisqu'on en est à parler de lieu de perdition, autant y aller franchement (quoique progressivement)...
Donc étant d'un naturel sournois, dissimulateur, fourbe et tendance escroc, je poste ceci qui n'a aucun rapport avec rien mais présente l'indiscutable qualité d'être extrêmement décoratif, voire troublant, et m'apportera l'indéniable consolation de faire monter les chiffres des visites de ce blog. Je sais, j'ai une mauvaise nature mais j'ai des circonstances atténuantes : j'ai fréquenté beaucoup de dessinateurs.
Rassurez-vous, vos commentaires louangeux autant que congestionnés (Raaah, Glop, Satan, Luxure, Yoirgl...) ne me donneront pas l'impression d'être aimé pour moi-même ! Faut quand même pas exagérer. Mais ça donnera peut-être des idées à quelqu'un...
dimanche 30 août 2009
Back to front
Bon, me voici de retour de vacances pour m'apercevoir avec une pointe d'angoisse existentielle que la rentrée arrive sans apporter beaucoup de changements. On a beau être philosophe flegmatique et 64ème dan de self control, il y a des choses qu'on ne maîtrise pas.
Bref, comme disait André Malraux un jour qu'il était ivre mort. Non, pas le jour où les cendres de Jean Moulin ont été transférées au Panthéon (Eeeeeeeeentre iciiii Jean Mouliiiin ! Et mets les patins on vient de cirer !), celui où il a dit : "le siècle prochain sera religieux où ne sera pas !".
Remarquez, il aurait pu dire : "moi, le gros rouge, ça me donne des démangeaisons !" mais il était ministre de la culture, quand même ! Et quand on est ministre, surtout de la culture, il faut y mettre les formes. Merde ! Même si c'est pour proférer la pire des inepties. Peut-être même surtout pour dire une grosse connerie sans pouffer ou mourir de honte dès qu'on a dessoûlé.
Bon, pour se remonter le moral qui part en vrille comme les feuilles de mon tilleul emportées par le vent (colchique, colchique), voici une autre vieillerie en technicolor. J'ai retrouvé la page entière en noir et blanc mais la résolution est franchement pas terrible.
lundi 10 août 2009
Miracle !
Un de ces petits bonheurs qui vous font croire sournoisement que la vie vaut la peine, avant de vous planter un couteau dans l'oeil gauche, le bon, celui qui vous sert à viser au tir à pipes ou aux pigeons vivants, si vous êtes chasseur, ou encore à l'indigène bronzé, si vous êtes mercenaire.
Bref, voilà le crayonné de la première page de migration, retrouvé par miracle ! Je ne crois pas qu'elle ait jamais été encrée... Pfff.
samedi 8 août 2009
CA VA ENCORE GUEULER MAIS...
Le maître va nous faire une embolie gazeuse mais j'ai décidé de braver son juste courroux (coucou, Paloma !). Puisque vous êtes si avides d'apprendre et de savoir, petits gâtés que vous êtes, lançons-nous, non pas dans l'histoire mais carrément la préhistoire.
Rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps sur l'échelle de temps Indeh, où le temps s'écoule plus lentement que dans votre monde, je vous ai déjà raconté comment Denis s'est finalement jeté à l'eau pour s'approprier cette merveilleuse série.
Or donc, fermez vos petits yeux pleins d'étoiles, la bouche aussi d'ailleurs, et arrêtez de baver, vous avez l'air complètement idiot !
Après que Denis ait poliment et à regret décliné l'offre, j'avais rencontré un jeune auteur nommé Marc Pierard, dessinateur chez Disney. A l'époque, Marc se sentait attiré par la BD. Il m'avait envoyé quelques dessins dont un de cow boy qui avait retenu mon attention. Je lui avais soumis le scénario et, emballé, il m'avait envoyé sa vision de Jim, Eve et Hashkee. Je les avais montrés à Denis pour avoir son avis et là se situe l'épisode de "reste près du fax". Voilà ce qui en est sorti (du fax !). Ce sont donc les tout premiers dessins de Denis sur Indeh. Bien sûr, ça n'a strictement plus rien à voir avec la série actuelle et ce ne sont que des crobards sans valeur (s'étranglerait Denis). Je n'ose même pas penser à ce qu'il va me dire, ni à la délicieuse façon dont il va m'énucléer les yeux et plus encore...
Tant pis ! Il me semble qu'historiquement, ces dessins ont tout à fait leur place ici. Et j'en profite pour saluer Marc, si d'aventure il passe dans le coin.
Rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps sur l'échelle de temps Indeh, où le temps s'écoule plus lentement que dans votre monde, je vous ai déjà raconté comment Denis s'est finalement jeté à l'eau pour s'approprier cette merveilleuse série.
Or donc, fermez vos petits yeux pleins d'étoiles, la bouche aussi d'ailleurs, et arrêtez de baver, vous avez l'air complètement idiot !
Après que Denis ait poliment et à regret décliné l'offre, j'avais rencontré un jeune auteur nommé Marc Pierard, dessinateur chez Disney. A l'époque, Marc se sentait attiré par la BD. Il m'avait envoyé quelques dessins dont un de cow boy qui avait retenu mon attention. Je lui avais soumis le scénario et, emballé, il m'avait envoyé sa vision de Jim, Eve et Hashkee. Je les avais montrés à Denis pour avoir son avis et là se situe l'épisode de "reste près du fax". Voilà ce qui en est sorti (du fax !). Ce sont donc les tout premiers dessins de Denis sur Indeh. Bien sûr, ça n'a strictement plus rien à voir avec la série actuelle et ce ne sont que des crobards sans valeur (s'étranglerait Denis). Je n'ose même pas penser à ce qu'il va me dire, ni à la délicieuse façon dont il va m'énucléer les yeux et plus encore...
Tant pis ! Il me semble qu'historiquement, ces dessins ont tout à fait leur place ici. Et j'en profite pour saluer Marc, si d'aventure il passe dans le coin.
vendredi 7 août 2009
Pas content !
Comme je le subodorais, le maître n'a pas apprécié que je déterre ces trésors inestimables. Son jugement a été sans appel : "CACA !", a-t-il proféré lèvres et narines pincées. "Bouse, nullité, déchets, horreurs..." sont les appréciations les plus amènes que le génie a porté sur ces "erreurs de jeunesse" (là, je le trouve qu'il manque un peu de recul et de lucidité sur son âge mais, soit... n'envenimons pas les choses et faisons montre de tact).
Il m'a enjoint de cesser cette exhumation séance tenante. Je me tâte un peu car, comme je lui disais, la moindre de ses rognures d'ongle est une oeuvre d'art, mais bon... En attendant, je poste ceci qui est tout aussi vieux. Hashkee, le vieux, mais jeune... C'est un peu compliqué comme ça mais vous comprendrez tout très bien quand l'album sera sorti et que vous vous ruerez par centaines de milliers chez votre libraire favori, après avoir détroussé votre vieille mère sur son lit de mort ou volé le sac d'une petite vieille dans la rue ou encore vendu votre corps ou celui de votre petite soeur à vil prix, pour obtenir de quoi vous procurer cette merveille.
jeudi 6 août 2009
Zorilles
mardi 4 août 2009
Un peu d'histoire...
Ce que vous voyez ci-dessus est une véritable pièce d'archéologie ! Ca remonte à février 2001 et c'est un fragment du dossier de présentation de la série envoyé aux éditeurs. C'est lui qui a permis à Guy Vidal de convaincre les réticents chez Dargaud et en a fait saliver d'autres.
Si ça intéresse quelqu'un, je posterai progressivement l'intégrale du dit dossier.
Si ça intéresse quelqu'un, je posterai progressivement l'intégrale du dit dossier.
Sacré Michael !
Show must go on ! Même mort, Michael continue à nous divertir.
Plus de 15.000 internautes ont signé une pétition pour l'attribution du prix Nobel de la paix 2010 à l'autoproclamé "roi de la pop", Michael Jackson, mort d'une crise cardiaque le 25 juin dernier.
Apprenant la nouvelle, Pol Pot, Hitler, Torquemada, Staline et Khomeiny ont posé leur candidature, arguant qu'étant morts eux aussi, ils rentraient parfaitement dans les conditions d'octroi du vénérable hochet suédois.
Aux dernières nouvelles 15.000 fans du comité "Ben... et nous alors ?", qui soutient la canonisation de Jean-Paul II pour crime contre l'humanité, ont introduit une demande en révision du prix Nobel de Yasser Arafat et de Itzhak Rabin. Principalement parce qu'ils respiraient encore faiblement, au moment où le prix leur a été accordé et aussi un peu parce qu'ils étaient respectivement arabe et juif.
Qui a dit on a les fans qu'on mérite ?
Plus de 15.000 internautes ont signé une pétition pour l'attribution du prix Nobel de la paix 2010 à l'autoproclamé "roi de la pop", Michael Jackson, mort d'une crise cardiaque le 25 juin dernier.
Apprenant la nouvelle, Pol Pot, Hitler, Torquemada, Staline et Khomeiny ont posé leur candidature, arguant qu'étant morts eux aussi, ils rentraient parfaitement dans les conditions d'octroi du vénérable hochet suédois.
Aux dernières nouvelles 15.000 fans du comité "Ben... et nous alors ?", qui soutient la canonisation de Jean-Paul II pour crime contre l'humanité, ont introduit une demande en révision du prix Nobel de Yasser Arafat et de Itzhak Rabin. Principalement parce qu'ils respiraient encore faiblement, au moment où le prix leur a été accordé et aussi un peu parce qu'ils étaient respectivement arabe et juif.
Qui a dit on a les fans qu'on mérite ?
Joy to the world !
J'ai retrouvé des tonnes de documents que je croyais perdus à jamais ! J'avais complètement oublié que j'avais tout imprimé et confié le tout à mon vieux père. Le pauvre est de santé fragile et seul l'espoir de pouvoir lire Indeh de son vivant le maintient en vie...
Bref, la chère vieille chose chenue et grabataire avait conservé précieusement les documents. Hier, ma piété filiale et la perspective d'un héritage imminent m'ont poussé à aller lui rendre ma visite annuelle. Au détour d'une pénible et poussive conversation (vous savez comment sont les vieux...), il m'a ingénument confié qu'il avait conservé tout ce fatras. Une bonne dérouillée (pour lui apprendre) et un placement à l'hospice plus tard, j'ai pu récupérer mon bien. Il y a encore une justice en ce bas monde... C'est très réconfortant comme pensée, je trouve.
Bref, j'ai donc de quoi alimenter ce site jusqu'à sa mort, pour autant qu'il ne s'accroche pas à la vie avec un sentimentalisme déplacé...
Qu'est-ce qu'on dit ? Mmh ? Ordure ?! Non pas ordure !
Ah, je vois le genre... On veut bien profiter et bénéficier mais pas se salir les mains, hein ! N'importe quel vendeur d'encyclopédie ou d'assurances fait bien pire. Ca s'appelle du commerce équitable ! 1,2,3, tout ce qui est à toi est à moi !
Ingrats, que vous êtes ! J'ai bien envie de tout arrêter, tiens...
Bref, la chère vieille chose chenue et grabataire avait conservé précieusement les documents. Hier, ma piété filiale et la perspective d'un héritage imminent m'ont poussé à aller lui rendre ma visite annuelle. Au détour d'une pénible et poussive conversation (vous savez comment sont les vieux...), il m'a ingénument confié qu'il avait conservé tout ce fatras. Une bonne dérouillée (pour lui apprendre) et un placement à l'hospice plus tard, j'ai pu récupérer mon bien. Il y a encore une justice en ce bas monde... C'est très réconfortant comme pensée, je trouve.
Bref, j'ai donc de quoi alimenter ce site jusqu'à sa mort, pour autant qu'il ne s'accroche pas à la vie avec un sentimentalisme déplacé...
Qu'est-ce qu'on dit ? Mmh ? Ordure ?! Non pas ordure !
Ah, je vois le genre... On veut bien profiter et bénéficier mais pas se salir les mains, hein ! N'importe quel vendeur d'encyclopédie ou d'assurances fait bien pire. Ca s'appelle du commerce équitable ! 1,2,3, tout ce qui est à toi est à moi !
Ingrats, que vous êtes ! J'ai bien envie de tout arrêter, tiens...
lundi 3 août 2009
I hate... fast cars !
mardi 28 juillet 2009
Apaches...
lundi 27 juillet 2009
jeudi 23 juillet 2009
jeudi 16 juillet 2009
Nouveau strip
mardi 14 juillet 2009
Autant savoir...
Je suis en veine d'hommage, ces temps-ci...
Voici donc, un émouvant éloge de Denis Bodart, qui fut, je crois, publié en son temps dans l'épatant magazine de Tony Larivière : L'Inédit. A moins que ce ne soit l'inédit magazine de Tony Larivière : L'Epatant ? Ou encore l'inédit magazine de Tony L'Epatant : Larivière ? Non, c'est idiot...
"Comment?!" , me direz vous... Après Michael Jackson, Denis Bodart ?! Eh oui... Les géants tombent comme des mouches en ces temps de grippe mexicaine, rebaptisée ainsi pour ne pas vexer les cochons, je suppose... Et c'est somme toute logique ! Nous autres Européens connaissons, en général, plus de cochons que de Mexicains. Mais je perds pied ! (de porc en gelée). Revenons à nos cochons !... mouchons !... moutons !
Les parallèles ne manquent pas, en effet : comme Michael, Denis vit en reclus. Tous deux ont le teint aristocratiquement gris, très classe et facile à habiller... Et, enfin , Denis exécute excessivement bien le moonwalk en marche avant. A ce sujet, il est temps de rétablir la vérité ! Car c'est Michael qui lui a piqué l'idée. Pour brouiller les pistes, il le faisait en marche arrière, le fourbe ! Pathétique artifice qui n'a trompé personne.
Non, je vous rassure, Denis n'est pas vraiment mort ! Avec un maximum de concentration, il arrive encore à soulever le sourcil gauche, une prouesse qui lui a évité un ensevelissement aussi intempestif que prématuré pas plus tard que la semaine passée. Certes, il a fallu décommander le buffet froid, les pleureuses et le prêtre mais bon... on était quand même tous fort contents.
Enfin, c'est un bel obituaire, je trouve. Il vous permettra de mieux cerner la personnalité complexe de l'ermite d'Eghezée, comme on l'appelle respectueusement, en se signant furtivement, dans le petit monde de la figuration narrative.
Ah oui, si vous voulez m'engager pour faire le compliment de votre vieille maman à la Fête des Mères, le discours de fin de banquet de mariage, la communion du petit dernier ou, plus généralement dire du bien de quelqu'un dont vous ignorez tout, n'hésitez pas à me contacter. Pour un léger supplément, je peux aussi en dire tout le mal que vous pensez sans jamais avoir osé lui cracher à la face !
Travail soigné, prix raisonnables. Brillez en société pour un prix modique.
Devis sur demande via ce blog. Non, je ne plaisante pas... C'est dur pour tout le monde...
dimanche 12 juillet 2009
Patience...
Peu d'activités car gros problème informatique. Retour à la normale prévu pour mercredi prochain, si tout va bien...
Pas d'impatience donc... Et puis, on vous avait prévenu que ce serait long, surtout avec les vacances d'été...
Pour faire patienter, une petite étude de personnages toute récente ! Miam !
mardi 30 juin 2009
Merci/Hanx
Merci à tous pour vos offres de services. Nous avons reçu énormément de réponses et de questions. Désolé de ne pas avoir pu répondre à toute le monde personnellement. Nous vous tiendrons informés des suites via ce blog.
Merci à tous !
Thanks everyone for your questions and answers. Unfortunately, we won't be able to answer to everyone personnally. Anyway, be sure we will keep you informed through this blog.
Thanks again !
Merci à tous !
Thanks everyone for your questions and answers. Unfortunately, we won't be able to answer to everyone personnally. Anyway, be sure we will keep you informed through this blog.
Thanks again !
vendredi 26 juin 2009
Hommage ou dessert ?
Hommage aussi prématuré qu'involontaire, quoique posthume, à feu Michael Jackson (encore que depuis le tournage d'une certaine publicité pour une boisson rafraîchissante à faible teneur calorique, presque pareille à une autre mais pas tout à fait avec le même nom, Michael se méfiait des ajouts capillaires hautement inflammables).
Dans le prodigieux premier volume de Commando Torquemada, alors que Michael était en pourtant en pleine bourre et que rien ne laissait présager une mort prochaine (il arrivait même à faire quelque pas hors de sa tente à oxygène et pensait se convertir à l'Islam. C'est dire s'il pétait la forme !), nous avions prévu sa fin imminente. Bon, d'accord, il faut savoir lire entre les lignes mais sinon où serait le plaisir et comment aurait fait Nostradamus pour tenir en haleine des millions de couillons et ce jusqu'à nos jours ? Je vous le demande ! Et comment aurait fait notre Seigneur pour captiver des millions de fidèles s'il leur avait dit platement ce qu'il pensait ?
Non, pour que ça marche, il faut que ce soit obscur et sujet à interprétation. Et si vous arrivez à faire croire à tous les apprentis tyrans, sauveurs du monde, contremaîtres, sous-chef de bureau, critiques... qu'eux seuls ont bien tout compris, c'est le jackpot !
En attendant, la mort de ce pauvre Michael a relancé les ventes de ses disques qui stagnaient depuis environ 15 ans. Puisse-t-elle faire de même pour les ventes de Commando Torquemada !
Ah oui, les génies ayant, c'est bien connu, le don de double vue, on a rendu un second hommage dans le tome 3, qui n'est pas encore sorti. Avant sa mort ! Enfin, avant qu'on ne vous l'annonce car, d'après la théorie que le philosophe Jean-Marie Bigard rendra public lors de son prochain spectacle "Bigard vous la met bien profond !", Michael est mort le 11 septembre 2001 aux commandes d'un des Boeing qui s'et écrasé sur les Twin Towers. Nous, on le savait, bien sûr, mais on voulait pas vous gâcher la surprise. Voilà, c'est dit !
N'empêche, sans Jean-Paul, sans Mère Thérésa et sans Michael, de qui va-t-on bien pouvoir parler ? Pas de Laurette Onckelinckx, quand même...
mercredi 24 juin 2009
Non, ce n'est pas une blague.../This is no joke !
Je suis submergé de questions à ce sujet et, non, ce n'est pas une blague. Il est clair que nous préférerions quelqu'un qui habite pas trop loin de chez lui et qui parle français (Denis est une brelle en langue étrangère). Mais on examinera toutes les propositions sérieuses.
Merci
I'm overwhelmed by questions and, no, this is no joke. We are deadly serious. Of course, we would prefer someone who lives not too far from Denis and who speaks French (Denis is a total zero in foreign languages). But every serious proposal will be carefully considered.
Thank you.
Merci
I'm overwhelmed by questions and, no, this is no joke. We are deadly serious. Of course, we would prefer someone who lives not too far from Denis and who speaks French (Denis is a total zero in foreign languages). But every serious proposal will be carefully considered.
Thank you.
WANTED !
Voyons les choses en face ! Denis ne s'en sort plus. Il n'y arrivera pas seul et nous voulons que Indeh soit publié, un jour. Nous sommes donc à la recherche de quelqu'un qui pourra l'aider. Idéalement : un dessinateur confirmé, bon coloriste, fan de Denis, patient, rigoureux, sérieux et motivé pour l'aider sur les planches de Indeh, dont vous avez un aperçu solide sur ce site. L'heureux élu sera évidemment crédité comme co-auteur.
Attention, ce n'est pas un boulot facile et il faut être prêt à oeuvrer comme un véritable assistant.
Les candidats intéressés peuvent nous contacter via ce blog.
Merci à tous !
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Let's face it ! Denis's not gonna make it alone ! He is tired and depressed. But both of us still want to see Indeh published one day. Therefore, we are looking for a strong cartoonist, with good colour work knowledge, strong artistic mind, avid Denis'work lover, patient, serious, sharp and motivated. His mission ? To help Denis on Indeh. You have a good idea of what we need if you are familiar with this blog. Of course, the choosen one will be credited as co-author along Denis and I. For those of you who are abroad, it could be a good opportunity to get well known on the european cartoon market.
Mind you ! It's not gonna be an easy job ! You must be prepared to work as a real assistant to Denis.
Those interested can contact us through this blog.
Thanks to every one.
jeudi 18 juin 2009
samedi 13 juin 2009
Destins braisés...
Voici donc l'exceptionnel destin de Jean-Baptiste Wienerschnitzel, génie maudit et sculpteur sur saindoux de son état. A l'origine, le texte était beaucoup plus long et les illus de Denis et les sculptures de Jérôme mieux mis en valeur. Hélas, le manque de place... Ca reste néanmoins un grand moment de connerie assumée et un excellent numéro de Spirou. Ah oui, celui qui trouve d'où vient le nom Désertine a gagné ma considération éternelle ! Pour ce qu'elle vaut...
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