RIEN DE CE QUI NE TOUCHE À RIEN NE M'EST TOTALEMENT ÉTRANGER
(Ignominies sans nom, digressions diverses, diatribes haineuses et toutes sortes d'excellentes raisons pour regretter d'avoir un jour appris à lire)

mardi 14 juillet 2009

Autant savoir...




Je suis en veine d'hommage, ces temps-ci...


Voici donc, un émouvant éloge de Denis Bodart, qui fut, je crois, publié en son temps dans l'épatant magazine de Tony Larivière : L'Inédit. A moins que ce ne soit l'inédit magazine de Tony Larivière : L'Epatant ? Ou encore l'inédit magazine de Tony L'Epatant : Larivière ? Non, c'est idiot...


"Comment?!" , me direz vous... Après Michael Jackson, Denis Bodart ?! Eh oui... Les géants tombent comme des mouches en ces temps de grippe mexicaine, rebaptisée ainsi pour ne pas vexer les cochons, je suppose... Et c'est somme toute logique ! Nous autres Européens connaissons, en général, plus de cochons que de Mexicains. Mais je perds pied ! (de porc en gelée). Revenons à nos cochons !... mouchons !... moutons !


Les parallèles ne manquent pas, en effet : comme Michael, Denis vit en reclus. Tous deux ont le teint aristocratiquement gris, très classe et facile à habiller... Et, enfin , Denis exécute excessivement bien le moonwalk en marche avant. A ce sujet, il est temps de rétablir la vérité ! Car c'est Michael qui lui a piqué l'idée. Pour brouiller les pistes, il le faisait en marche arrière, le fourbe ! Pathétique artifice qui n'a trompé personne.


Non, je vous rassure, Denis n'est pas vraiment mort ! Avec un maximum de concentration, il arrive encore à soulever le sourcil gauche, une prouesse qui lui a évité un ensevelissement aussi intempestif que prématuré pas plus tard que la semaine passée. Certes, il a fallu décommander le buffet froid, les pleureuses et le prêtre mais bon... on était quand même tous fort contents.


Enfin, c'est un bel obituaire, je trouve. Il vous permettra de mieux cerner la personnalité complexe de l'ermite d'Eghezée, comme on l'appelle respectueusement, en se signant furtivement, dans le petit monde de la figuration narrative.


Ah oui, si vous voulez m'engager pour faire le compliment de votre vieille maman à la Fête des Mères, le discours de fin de banquet de mariage, la communion du petit dernier ou, plus généralement dire du bien de quelqu'un dont vous ignorez tout, n'hésitez pas à me contacter. Pour un léger supplément, je peux aussi en dire tout le mal que vous pensez sans jamais avoir osé lui cracher à la face !


Travail soigné, prix raisonnables. Brillez en société pour un prix modique.


Devis sur demande via ce blog. Non, je ne plaisante pas... C'est dur pour tout le monde...




4 commentaires:

Monsieur Barso a dit…

Vous ne vous arrêtez jamais ?

Philippe Nihoul a dit…

De quoi ? Raconter des conneries ? Rarement, en effet...

Cruela DeVal a dit…

AHAHAHAHHA
je crois que c'est le post le plus amusant que j'ai lu depuis longtemps... très en forme vieux frère, dommage qu'en espagnol tes talents sont un peu amoindris.
Etudiez les langues ou vous finirez caissières au GB disait l'autre, maintenant c'est carrefour c'est mieux avec la globalisation on va plus loin, on arrive même chez les porcs mexicains
Valérie

Vincent a dit…

Même deux mois plus tard, vos textes sont de toute fraîcheur ! Internet : l'immortalité ? En tout cas , ce blog "à la Gloire du Grand Denis BODART" me plaît...
Pour ce qui est d'une éventuelle commande d'éloge épitaphe ou malédiction , on verra....
Remerciement forfaitaire pour toutes ces lignes lisibles drolatiques et passionnantes !