RIEN DE CE QUI NE TOUCHE À RIEN NE M'EST TOTALEMENT ÉTRANGER
(Ignominies sans nom, digressions diverses, diatribes haineuses et toutes sortes d'excellentes raisons pour regretter d'avoir un jour appris à lire)

samedi 28 novembre 2009

METAPHYSIQUE DES FLUIDES CORPORELS

NB : L'illustration ci-dessous n'a rien à voir avec l'éclairante démonstration qui suit et qui ferait passer le "pari de Pascal" pour une aimable causerie d'ivrogne mais je n'ai plus de blonde sous la main et puis elle est très belle quand même...
Ca va mal, la planète est en train de crever de surpopulation et de gestion calamiteuse, Yves Leterme revient et Joe Strummer est toujours mort... Manquerait plus qu'Obama enregistre un duo avec Carla "Soeur Sourire" Bruni et je serais définitivement persuadé que la fin du monde est proche et qu'il est temps de se tailler en Islande. Pas qu'on y soit plus en sécurité mais une explosion thermonucléaire sur fond d'aurore boréale, ça doit valoir le coup d'oeil.
Que la planète se réchauffe plus vite que le coeur de Benoît XVI devant une bonne et méritée calamité divine (genre famine, pluie de feu...) ne me semble pas discutable mais est de toute façon assez anecdotique. Le vrai problème c'est qu'en moins de 100 ans on a plus que triplé la population mondiale et que clairement, il y aura de moins en moins de place pour tout le monde. Les gens aisés (nous) se montrant de plus en plus réticents à mourir, tandis que les pauvres (les autres) profitent lâchement des progrès de la médecine et de la science pour ne plus tomber comme des mouches au moindre coup de paludisme, tout en refusant le corrélatif du contrôle des naissances, pourtant indispensables à tout progrès sanitaire et social qui se respecte.
Résultat, les imams ricanent et se frottent les mains, les curés s'arrachent les cheveux et envient les barbus qui n'ont qu’à claquer des doigts pour que 10 000 candidats au martyre se lèvent comme un seul homme, zobs dressés dans l'attente des célestes vierges de l'au-delà. Spectacle admirable mais qui consacre définitivement la défaite de l'athée raisonneur face à l'obscurantisme moyenâgeux.
Bref, je ne suis pas trop optimiste pour les décennies qui arrivent... Sinon, quoi de neuf ? Ca va vous ?
Moi, je suis déçu mais alors déçu… Je parlais récemment de ces problèmes à une amie talentueuse que je tenais en haute estime. Blonde, sourire désarmant, regard angélique, mère de famille courageuse… Une icône ! Un diamant d’innocence. On lui aurait donné le bon Dieu en culotte de velours sur un plateau d’argent ! C’eût été une erreur… La créature était en fait une mangeuse d’hommes.
« Tu ... tu veux dire que tu as déjà commis l'acte de chair ? Je n'ose y croire. Toi si blonde, si pure... », lui dis-je bouleversé. Ce à quoi elle me fit cyniquement remarquer que, vu qu’elle était mère de famille, j’aurais dû avoir des soupçons. C’est tout moi, ça !
« Mais... Mais... Et la Sainte Vierge, notre mère à tous ? », demandai-je, me raccrochant désespérément à mes ultimes illusions de sainteté-sobriété, chasteté-ceinture.
La bougresse m’asséna alors que « le matriarcat n’entraînait pas la fin de la vie de femme ! » Et franchement, je préfère ne pas savoir ce qu’elle entendait par là.
Mais le Seigneur veillait ! Il m’illumina de sa clarté et me souffla dans l’oreille l’inspiration nécessaire à l’intense réflexion qui suit. Si ce n’est pas lui, j’ai peine à croire que ce soit les trois bouteilles de vin bio dont je m’étais rafraîchis l’âme pendant le repas.
Car, en effet ! La question : « les mères sont-elles des femmes comme les autres ? », demande réflexion... Tout d'abord il faut se mettre d'accord sur la question les femmes ont-elles une âme ? (À part la Vierge Marie, bien sûr mais elle est dans les petits papiers du Seigneur).
A priori, je dirais non sauf la femme qui a donné la vie à un enfant mâle (ce qui l'élève bien sûr dans l'échelle spirituelle) et elle serait alors, à mon avis, sur le même pied que le cheval, juste en dessous du chien.
Car l'échelle de classification que Dieu lui-même m’a soufflée (à charge pour moi de la répandre dans ce monde corrompu par les diaboliques théories du malfaisant raisonneur Darwin - "mais je te préviens, petit, ça va pas être de la tarte", a-t-il ajouté) est une, indivisible et indiscutable. Certains théologiens ergotent et prétendent que le cheval est supérieur à la femme (même ayant engendré un mâle) car juché sur un cheval, l'homme va plus loin et plus vite que sur une femme, même en l'éperonnant (la femme).
C'est très vrai et on ne peut que se rendre à la justesse de cet argument. Cependant, objectent d'autres savants, il est plus facile de s'accoupler avec une femme qu'avec un cheval (même femelle). Et ils balaient l'argument de l'escabeau d'un revers de main dédaigneux car l'escabeau est par nature traître et instable. L'homme de bon sens aura beau jeu de répliquer que la femme également mais ce serait entrer dans une nouvelle querelle des Anciens et des Modernes qui nous transporterait vers de sombres et terrifiants rivages inconnus de la pensée. Là où le cerveau de l'homme n'a même jamais songé s'aventurer. Là où même Dieu ne se risque pas sans son « dictionnaire des rimes pour faire joli » en XIII volumes. Là où même moi, je ne me balade qu'avec une lampe de poche et une bonne paire de bottes en caoutchouc...
Et, en fin de compte, si on va par là... Poussons le raisonnement dans ses derniers retranchements, comme nous le ferions d'une demoiselle que nous aurions soûlée au préalable (dans un noble intérêt scientifique, cela va sans dire) et examinons impartialement les mérites de chaque créature de Dieu. Faisons, un instant, abstraction du facteur "satisfaction de l'homme" qui couronne les rapports répugnants, certes mais nécessaire à l'équilibre mental du mâle. Je dis "de l'homme" car, bien sûr, la femme n'a pas à tirer un quelconque plaisir de ses turpitudes et de s'être laissée aller à des mélanges de fluides corporels aussi dégradants qu'avilissants. Là encore, j'en veux pour preuve la Vierge Marie qui a réussi à garder intact son petit intérieur, malgré la visite impromptue de notre Seigneur et de son pote Gabriel (visite sur la moralité de laquelle il y aurait beaucoup à dire, il est vrai mais bon, on ne discute pas avec l'Eternel...). Bref, la femelle lambda (hors Vierge Marie, donc) doit déjà s'estimer heureuse de participer modestement à la perpétuation de l'espèce. Toute procréation mise à part, on ne voit pas pourquoi la femme s'arroge unilatéralement et dogmatiquement une supériorité usurpée - que rien n'est jamais venu étayée- sur le coït de l'homme.
Car qu'est-ce qui prouve scientifiquement la supériorité de la femme dans ce domaine, hein ? A-t-on jamais demandé à créature honorée par l'homme si elle était "meilleure" que celle-ci ou celle-là ? Ce qui m'amène à penser : la chèvre ne serait-elle pas alors supérieure à la femme ? Hauteur copulatoire adéquate, stabilité sur quatre pattes robustes et musculeuses, pelage doux et chaud, cornes pour s'agripper pendant l'extase des transports... Les arguments en faveur de la chèvre sont multiples... Faudra que j'en parle à Dieu la prochaine fois.
©Nihoul2009

1 commentaire:

Gio a dit…

Magnifique!Du grand Nihoul! Je propose d'ores et deja un autel à ton nom.
Quant au futur, il parait que les mayas ont prevu la fin du monde en 2012, alors...(geste evasif) :)